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    Les « millenials » veulent une autre ville pour demain

    Une enquête montre que les 20-35 ans aspirent à des villes moins chères, plus sûres, plus conviviales et moins polluées. Avec une préférence… pour Bordeaux !
    PL BORDEAUX 1
    Le 26 janvier, l’institut de sondages BVA dévoilait les résultats d’une enquête sur « la ville idéale des millenials ». Il ne reste plus qu’à la réinventer pour concilier toutes ces exigences.

    L’an dernier, le groupe de BTP NGE avait créé avec l’institut BVA un intéressant « baromètre d’affinité des millenials avec le BTP ». En 2021, l’entreprise continue visiblement de s’intéresser aux 20-35 ans. Elle a récemment commandé une nouvelle enquête au même institut, cette fois sur « la ville idéale des millenials ». Les résultats de ce sondage, réalisé du 6 au 13 janvier auprès de 1.125 jeunes, sont assez révélateurs de leur état d’esprit. Et ils ne surprennent guère, alors que la crise sanitaire et ses confinements ont cruellement mis en lumière les contraintes de la vie citadine, de l’exiguïté des logements à l’absence de végétation en passant par une certaine promiscuité, que ce soit dans les immeubles, dans les rues ou dans les transports en commun.

    Sur le podium des reproches adressés par les milléniaux aux grandes villes, on retrouve le coût de la vie et en particulier du logement (pour 54% des sondés), l’insécurité (47%) et la pollution (47%), qui est aussi sonore pour 44% d’entre eux. Un peu plus loin, suivent l’engorgement des transports en commun (27%) et la distance entre lieu de travail, commerces, logements et espaces de loisirs (23%).

    Bordeaux, ville idéale ?

    Pour 48% des sondés, la ville doit privilégier nature, espaces verts et végétalisation. La sécurité arrive au second rang des préoccupations (36%), devant les activités en cœur de ville (30%), les lieux de convivialité (25%), la proximité entre espaces de vie (20%) et les lieux culturels (20%). On notera que ces résultats soulèvent un paradoxe et en même temps une question que se posent aujourd’hui tous ceux qui cherchent à imaginer la ville de demain : comment concilier cette exigence de proximité entre points d’attraction (logement, travail, loisirs) avec une ville plus aérée et plus verdoyante ? Voilà sans doute le grand défi des années qui viennent…

    L’institut proposait également aux sondés de définir des priorités pour changer la ville. Sans surprise, reviennent les mêmes aspirations, à savoir plus de respect de l’environnement (44%), de sécurité (36%), de facilité à trouver un logement (29%), d’économies d’énergie (24%), d’accès aux loisirs (20%), de lieux de partage et de convivialité (18%) ou encore de lieux de culture (14%). « Au final, loin des images repoussoir souvent véhiculées d’une ville ruche, centrée sur l’économie, bruyante et polluante, les millenials rêvent une ville reconciliée, tant avec ses habitants qu’avec l’environnement et ses activités », résume l’institut de sondages.

    L’autre grand enseignement de cette enquête, c’est que Bordeaux arrive en tête des villes préférées de nos 20-35 ans, plébiscitée par 18% des sondés, devant Aix-en-Provence (15%), Lyon (13%), Annecy (12%), Montpellier (12%) et Toulouse (10%). On notera que Nice, Paris, Nantes et Marseille complètent le top 10. Et on précise que seules les 50 villes les plus peuplées de France ont été considérées. Au-delà de souligner une nouvelle fois l’attractivité de Bordeaux et du sud de la France, ces derniers résultats montrent ainsi que pour bon nombre de sondés, la ville idéale ne répond pas forcément toujours aux principales exigences ressortant de cette enquête… À méditer…

    Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

     

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