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    Les entreprises de la métallurgie se mobilisent

    Pour valoriser leur transformation spectaculaire et montrer qu’elles ont des solutions à apporter aux Français avec une industrie positive : « La Fabrique de l’avenir »
    SEMAINE INDUSTRIE 2
    Vendredi dernier, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Adour Atlantique, présidée par Christian Houel, a profité de son assemblée générale à Anglet pour lancer sa nouvelle bannière, commune avec les autres branches industrielles : « La Fabrique de l’avenir ».

    En présence d’Eric Morvan, préfet des Pyrénées-Atlantiques, de Bernard Uthurry, vice-président du Conseil régional de la région Nouvelle-Aquitaine et de 120 chefs d’entreprise, la Chambre syndicale de la métallurgie a fait le bilan de ses nombreuses actions, et présenté les projets de développement structurants, dont le centre de transfert de technologies, Metallicadour, ainsi que les futurs pôles de formation implantés sur Tarbes et Tarnos.

    Alors que la conjoncture économique montre des signes de reprise et au moment où se décide le futur de l’économie française, les fédérations industrielles ont décidé d’agir ensemble pour mettre en avant leurs métiers et leur potentiel. C’est une nouveauté très importante.

    « La Fabrique de l’avenir s’inscrit dans une démarche d’actions et de preuves : cela passe par un travail sur l’attractivité du secteur auprès des Français car il est pourvoyeur de beaucoup d’opportunités (250 000 postes à pourvoir chaque année d’ici 2025) » souligne l’UIMM présidée par le Béarnais Alexandre Saubot.

    Metallicadour

    « Cela passe également par la volonté d’agir ensemble sur des projets partagés et prioritaires comme la transformation digitale de l’industrie ; l’évolution de la formation pour de nouveaux métiers en phase avec les attentes des Français ; une ambition industrielle pour l’Europe ; la conciliation de l’environnement et de l’industrie avec notamment l’économie circulaire ; le développement de nouveaux modèles d’affaires et de production liés au big data, avec par exemple des partenariats entre des acteurs traditionnels et des start-up ».

    L’industrie, c’est aujourd’hui 3,1 millions d’emplois directs et 4,5 millions d’emplois indirects. Et c’est un formidable réseau de 260.000 très petites, petites et moyennes entreprises qui irriguent tous les territoires, et particulièrement le bassin de l’Adour.

    Et le paradoxe est que ces entreprises, notamment dans la métallurgie, ont des difficultés pour trouver les compétences dont elles ont besoin pour se développer. « Il faut savoir que 80% des jeunes en alternance sont embauchés moins de 6 mois après leur formation ; 400.000 personnes sont formées et 100.000 recrutements sont prévus chaque année » ajoute Christian Houel, président de l’UIMM Adour Atlantique.

     

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