Un terme qui signifie pour lui qu’on ne doit pas mettre sur le même plan, et à même hauteur, homme et animal.
À de multiples reprises il a évoqué le gouffre qui s’est creusé entre les animaux de compagnie, surprotégés et les « bêtes de rente », destinées à l’élevage et à l’abattage industriel. Et déclare à l’occasion de la sortie de son livre « Les Français et leurs animaux » qu’il « ressent plus d’indignation à voir traiter les chiens ou les chevaux comme des bébés qu’à assister à une corrida. » Bref, ça promet !
Jean-Pierre Digard
Depuis presque vingt ans, le voici qui dénonce la « mouvance animalière », les radicaux du « bien-être animal » et la compassion généralisée. Pour lui les animaux, ou bien des animaux, ne sont pas des victimes de l’homme, précisant qu’il s’élève contre « les entrepreneurs de morale qui mettent en parallèle racisme et spécisme, droits de l’homme et droits des animaux. »
Un mot sur l’asso Esprit du Sud, la puissance invitante : créée à l’automne de l’an dernier, elle a pour objet de lutter contre les « anti tout », contre le foie gras, la corrida, la consommation de viande, la casse, et est dirigée par André Daguin et Marcel Garzelli, le président du club taurin de Vic.
Que vous partagiez ou pas les options de J.P. Digard et celles d’Esprit du Sud, rien ne vous empêche d’assister à cette causerie sous forme de soirée-débat, qui devrait être animée ; ce sera ce vendredi, à la salle polyvalente de Vic, à partir de 20h30.
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