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COUP DE CŒURDany Mingas, un exemple de résilience

Victime d'un accident de plongée qui lui coûtera l'audition, cet amoureux de l'océan installé à Seignosse s'est adapté pour continuer à s'adonner pleinement à sa passion..
Dany Mingas 0
Équipé depuis toujours en appareils Phonak, il est devenu l'ambassadeur du modèle Naída Paradise, l'outil le plus puissant et le dernier-né de la gamme Paradise de la marque suisse.

Depuis tout petit, Dany Mingas est fasciné et passionné par l'eau. « Cela a toujours été un élément essentiel pour moi. Dès 3 ans, je pêchais dans les flaques d'eau. Plus grand, je prenais mon vélo pour rejoindre une petite rivière qui se trouvait à quelques kilomètres de chez ma maman, et j'y passais toutes mes journées ».

Puis, ce courant d'eau a vite réveillé en lui d'autres envies. « Lors des crues, un petit torrent se formait. Très vite, j'ai rêvé de descendre cette rivière en canoë kayak ». Une envie des sports extrêmes, ou du moins à sensations, qui s’est accélérée à 20 ans, lorsqu'il a découvert l’océan.

« Cela a été un coup de foudre. J'ai su à ce moment que ma vie y serait liée. Et 27 ans plus tard, j'entretiens une passion quotidienne avec cet élément. Et même si, chose rare, je ne vais pas à l'eau, je passe au moins faire un tour pour regarder. Toute ma vie est orientée vers l'océan », explique celui qui pratique surf, surf tracté, plongée, etc.

Mais en 2003, la vie de Dany Mingas bascule. « J'ai perdu l'audition lorsque j'étais scaphandrier. J’ai subi ce qu'on appelle un barotraumatisme, un accident aux lourdes conséquences. A la suite des différentes interventions je me suis retrouvé avec une surdité sévère et profonde ».

Un accident grave, qui aurait certainement freiné beaucoup de monde, mais certainement pas Dany. « Je ne dirais pas que certaines choses ne sont plus possibles ; c'est différent. Socialement et culturellement, j'évite les lieux bruyants, car c'est difficile pour moi, et très fatiguant ».

« Par contre, sportivement, c'est plutôt le contraire ! Le handicap t'oblige à préserver le capital santé qu'il te reste. Pour moi, c'est le peu d'audition qu’il me reste. Ainsi, quand je sors de l'eau, je dois prendre soin de mes oreilles. Le handicap t'oblige aussi à compenser par des points forts, il t'oblige à faire plus attention, à être plus concentré, et d'une certaine manière à être mieux préparé ».

Pour contrer son handicap, Dany Mingas a développé des méthodes efficaces, comme un langage des signes bien rodé, précis, qui lui permet d'échanger avec son coéquipier de surf tracté, même quand l'un des deux est en pleine action.

Il peut aussi compter sur ses appareils Phonak. « Je suis équipé de cette marque depuis le début. Vous savez, quand on perd l'audition, on s'isole très vite. D’où leur volonté de communiquer régulièrement sur le fait que les personnes malentendantes peuvent continuer à vivre leur vie normale, sans limite,s avec les autres ».

« C'est cette notion de partage, très importante pour moi, qui nous a rapprochés. Ils sont à l'écoute, et suite à mes besoins, m'ont orienté vers leur nouveau produit : Naída Paradise ». Cet appareil est le nouvel appareil de la gamme Phonak. En effet, il assure une qualité auditive excellente, inégalée sur les appareils précédents, mais aussi et surtout une connectivité sans fil.

« Je peux transmettre le son directement dans mon aide auditive depuis quasiment tous les smartphones, téléviseurs, ordinateurs portables, tablettes, etc. C'est vraiment pratique dans ma vie, qu'elle soit sportive ou professionnelle. J'apprécie énormément cette adaptabilité, que ce soit par rapport à mes besoins ou à mon environnement », continue celui qui est devenu l'ambassadeur du modèle.

« Un handicap comme le mien n'est pas synonyme de fin de vie. Je ne détiens pas la vérité, chacun a une approche différente de la façon de surmonter un accident comme celui-ci, toutefois, je pense qu'il ne faut pas hésiter à communiquer à ce sujet. C'est important pour éviter d'être isolé, et parfois stigmatisé ».

« Notamment en entreprise, il existe des accords qui vous feront bénéficier d'aménagements professionnels. Sportivement, il faut vivre avec, non pas en le portant comme un fardeau, mais en surfant dessus. Je m'explique : il faut s'écouter physiquement, mais ne pas pour autant arrêter de s'enthousiasmer, de rêver ».

« Paradoxalement, c'est le plus difficile de croire que son rêve est réalisable, mais c'est déjà la moitié du chemin qui est fait. Osez ! Croyez en vous ! Actez, apprenez, partagez. N'ayez pas peur de reculer aujourd'hui si les conditions ne sont pas remplies, pour essayer à nouveau demain. C'est la détermination qui est la clé, pas le temps. Et à presque 48 ans, on peut dire que j'en suis un exemple ! », conclut Dany Mingas, plein d'espoir.

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