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Archives du 65 : Ils ont la mémoire qui flanche !

Voilà bientôt 20 ans que l’association Asppam se bat pour le relogement des Archives départementales des Hautes-Pyrénées
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On ignore encore quelle solution sera retenue entre l’Arsenal et l’ancienne tuilerie à Aureilhan ou un autre site. Mais promis, juré, pas craché, la décision sera annoncée rapidement.

Et si les Hautes-Pyrénées perdaient la mémoire ? Ce serait terrible, n’est-ce-pas ? Des pans d’histoire, de souvenirs, de droit des citoyens, de documents originaux, d’histoire des communes, plans cadastraux ? Eh bien, la crainte est réelle, du moins dans la bouche de Françoise Marcos, la présidente de l’Asppam (association de sauvegarde et de promotion du patrimoine archivistique et mémoriel des Hautes-Pyrénées) et de l’écrivain et historien José Cubero également fondateur de l’Asppam.

Car voilà maintenant vingt ans que la bataille fait rage et la tergiversation fait loi, quant au relogement des Archives départementales de Bigorre. Si leur bâtiment actuel était d’avant-garde en 1936, moment de sa construction, il a depuis subi les affres du temps et de l’humidité, champignons inclus ! Et si tout le monde est bien d’accord pour juger nécessaire le relogement des Archives, ça traîne trop pour l’Asppam.

Voilà des années que le Conseil départemental hésite et fait débat autour du déménagement en question. Plutôt vers le bâtiment 111 de l’Arsenal ? Ou plutôt vers l’ancienne tuilerie Oustau à Aureilhan ? Pourquoi tant d’hésitations ? Ah, ma bonne dame, vous savez comment ça se passe, quand la politique s’en mêle (s’emmêle ?) … Certes le budget à débourser est conséquent, entre 12 et 15 millions d’euros, mais le frein essentiel n’est pas là (les deux projets en lice nécessiteraient grosso modo le même investissement).

Le président du Conseil départemental, Michel Pélieu, évoque plutôt des contraintes comme le Très Haut Débit ou d’autres possibilités encore à l’étude. Mais devant l’agacement de l’Asppam, s’empresse de promettre qu’en novembre, au plus tard, le choix sera entériné.

Espérons, car la proximité de sens entre « archiver » et « enterrer » n’aura échappé à personne… Et surtout pas à Françoise Marcos et José Cubero…

 

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