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COUP DE CŒUREmac, en Soule, œuvre pour un mieux vivre ensemble durable

L’entreprise industrielle, pilotée par Didier Chauffaille et Pierre Lalanne, est basée à Viodos-Abense-de-Bas, près de Mauléon. Décarbonation, sobriété, attachement à la nature et bienveillance font partie de son ADN.
COUP DE CŒUR – Emac, en Soule, œuvre pour un mieux vivre ensemble durable
Emac est le leader français indépendant du secteur, avec un savoir-faire majeur dans la conception de mélanges de caoutchoucs. Fière de son implantation en milieu rural, elle donne du sens à son activité, toujours en anticipation depuis bientôt 20 ans.

La société souletine vient de mettre à l’honneur 17 de ses 94 collaborateurs, en leur remettant des médailles du travail, symbolisant leur fidélité exemplaire. « Aujourd’hui, la moyenne d’âge est de 42 ans, avec une ancienneté de 11-12 ans. C’est une force d’avoir des collaborateurs particulièrement attachés à leur entreprise, dans une période où la volatilité est de mise » se réjouit Didier Chauffaille. « C’est essentiel de récompenser cette fidélité qui permet de faire profiter nos clients d’une grande expérience. Nos salariés comprennent d’autant mieux leurs exigences pour apporter les bonnes solutions, et parallèlement, ils sont dans la transmission des métiers en interne. »
 
Dans ses métiers, particulièrement complexes et difficiles, la société sait donner du sens, sait enrichir la dimension humaine, et sait avancer en permanence, avec toujours plus d’exigence, vers un respect de son environnement. De plus, « Emac s’investit localement en apportant son soutien aux sports et à la culture locales basque, en s’impliquant auprès d’écoles, en recrutant et formant des apprentis en vue de les intégrer si possible à son organisation ».

16 médailles de bronze (plus de 10 ans d’ancienneté) et d’argent (plus de 15 ans), 1 médaille d’or ont été décernées lors d’une journée conviviale au Chistera à Ordiarp. « Leur attachement à Emac est d’autant plus remarquable qu’ils travaillent dans un secteur difficile : sur des produits chimiques, en trois 8, dans du noir de carbone, sur des machines dangereuses. Ce n’est pas évident. Depuis plusieurs années, nous avons un programme d’amélioration des conditions de travail. Et nous continuerons évidemment dans ce sens » insiste Didier Chauffaille.

Décarbonation, sobriété, attachement à la nature…

L’entreprise souletine est toujours en diversification, vers des marchés hors automobile, vers l’étranger, vers l’export. Elle s’appuie sur un sacré savoir-faire, enrichi chaque année par la production de 800 nouvelles formules, à partir de 700 matières premières différentes.
 
« Nous avons des programmes de recherche pour trouver des solutions d’origine non fossiles, pour assurer de la vraie décarbonation. Nous sommes résolument tournés vers cette décarbonation de manière importante, mais aussi vers la sobriété énergétique. Ainsi, depuis 2006, nous sommes passés d’une consommation de 7 à 5 gigawatts, alors qu’on a multiplié la production de caoutchouc par 2. Pour le gaz, nous avons divisé par 3 notre besoin, en descendant à 1 gigawatt, et nous prévoyons de nous en passer complètement en 2025. Parallèlement, nous avons arrêté de puiser de l’eau dans le gave pour refroidir nos machines ».
 
Créée en 1950 par les familles Supervielle et Berrogain, Emac a commencé par fabriquer des semelles en caoutchouc. Grâce à ses mélanges techniques, elle opère désormais dans l’automobile, l’aéronautique, le BTP, le ferroviaire et ouvre sans cesse de nouveaux débouchés, comme par exemple dans les secteurs pharmaceutique et médical ou dans les adhésifs, la câblerie et l’horlogerie de luxe.

La PME de Viodos-Abense-de-Bas, pilotée depuis 2006 par Didier Chauffaille et Pierre Lalanne, continue de croître grâce à cette habile stratégie de diversification et un management responsable… Elle a passé la barre des 25 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 94 personnes. « Au-delà des performances économiques, nous voulons continuer de progresser vers un mieux vivre ensemble durable ».
 
Emac peut se vanter d’être pionnier dans l’évolution vers une industrie verte. « On a franchi naturellement la première étape puisque nous sommes installés à la campagne » sourit Didier Chauffaille. « Parce que nous avons anticipé depuis 20 ans, nous avançons mieux et plus vite que si nous commencions seulement maintenant à prendre en compte l’environnement. Nous décarbonons depuis 2006, et nous évoluons sur tous les terrains pour que l’entreprise soit toujours plus exemplaire. C’est un challenge de tous les instants, mais nous avons cela dans nos gênes et c’est une seconde nature pour tout le monde ici ».
 
Ce positionnement donne encore plus de sens aux médailles du travail qui ont mis à l’honneur 17 collaborateurs. Une voie intéressante et pertinente fait son chemin en Soule.
 
Informations sur le site internet d’Emac

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