Aujourd’hui, le rêve s’est fait réalité. Le violon est devenu son quotidien et son nom est évoqué avec respect dans le petit monde du flamenco. Comme désormais dans celui de l’électro.
Il faut dire que dans la famille Doya, la musique et en particulier la musique traditionnelle espagnole, on la vit au quotidien. Avec Alice, la mère, à la tête d’une association, « Tablao flamenco », dont l’objet est de convier les guitaristes et danseurs espagnols, surtout andalous, à venir se produire dans la région tarbaise.
Avec une sœur, Mélissa, à la fois chanteuse et saxophoniste du groupe tarbais Boulevard des Airs, qui a joué à guichets fermés l’an dernier à l’Olympia parisien. Et y a fait un tabac.
Puriste jusqu’au bout, on vous voit d’ici : vous doutez que le violon soit l’instrument idéal pour interpréter du flamenco ? Vous avez très certainement raison, et il ne s’agit certainement pas de créer une mode, et de dénaturer l’essence du cante jondo.
Mais si vous avez cinq minutes (4,48 exactement), regardez la vidéo ci-après. Vous constaterez que le son grave et profond du violon de Marina se conjugue à merveille à la guitare de Manuel Rodríguez, sur cette solea intitulée « El suspiro del moro », bien connue à Grenade et environs.
Toutefois, cataloguer Marina comme violoniste flamenca serait un tantinet réducteur. La preuve, elle s’est lancée récemment dans la pop électro, en créant Doy’Out, un ensemble violon – claviers, mené avec le producteur de musique électronique Audio_Out.
Un changement radical, et une nouvelle aventure musicale pour cette surdouée du violon, dont on reparlera forcément.
https://youtu.be/qoTm2blYkDM
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