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À Tyrosse, l’Aérial porte ses premières jeunes pousses

Rémi Vieux, Benoît Cazaux, Frédéric Grillet, Julien Goullier, Fabien Dussarrat et Leonardo Vergara ont rejoint la pépinière d’entreprises territoriale de la MACS.
À Tyrosse, l’Aérial porte ses premières jeunes pousses
Les entrepreneurs peuvent ainsi bénéficier d’infrastructures adaptées, d’un accompagnement personnalisé ou encore d’un riche programme d’ateliers collectifs.

En tout et pour tout, 5 jeunes pousses ont donc déjà intégré l’Aérial. Outre les deux projets « boostés » de Rémi Vieux (développement de modèles innovants d’autoconsommation collective) et Benoît Cazaux (spécialiste de l’écohabitat, du design écologique et de l’écorénovation), trois entreprises de création récente se développent au sein de la pépinière.

Frédéric Grillet, Julien Goullier et Be3G

Frédéric Grillet a travaillé 12 ans au service informatique de l’Estia (Bidart), tout en gérant sa petite autoentreprise d’infogérance pour les TPE. De son côté, son ancien voisin Julien Goullier pilote Sylgéco, société spécialisée dans la gestion forestière et le conseil à destination des sylviculteurs.
 
Le dialogue entre les deux entrepreneurs s’avère fructueux : ils identifient ensemble tout le potentiel de la géomatique dans la gestion forestière, encore peu dématérialisée malgré les nouvelles contraintes légales en matière de digitalisation des plans de gestion. Le seul potentiel du massif landais est important : « un million d’hectares, environ 2.000 propriétaires », explique Frédéric, désormais titulaire d’une licence en génie géomatique et à la tête de la SARL France Géomatique.
 
Les deux professionnels ont intégré le programme « Booster » de l’Aérial et créé ensemble un GIE, le bureau d’études spécialisé Be3G. « Nous sommes passé en moins de 5 mois d’une idée à la création d’une société », a commenté Frédéric. La géomatique ? L’exploitation et la représentation de données géographiques multiples, en particulier via la cartographie numérique.
 
« Pour une parcelle donnée, le sylviculteur pourra par exemple visualiser sur la carte des données comme le volume de pins, leur âge moyen, le type de sol, d’assurance contractée ou autres », explique l’entrepreneur. « Mais nous pouvons envisager d’autres applications, comme la cartographie du débroussaillage sur une zone donnée » : la commune de Labenne recourt déjà aux services des deux experts sur le sujet. On l’aura compris : la géomatique n’a pas de limites, et Frédéric et Julien ne s’en fixent pas non plus.

Fabien Dussarrat et Jeanticot

À 37 ans, Fabien Dussarrat vient de prendre un beau virage professionnel mais reste dans son élément : la bonne bouffe et les bons produits d’ici. Après avoir participé à l’aventure bordelaise Augusto Pizza (solutions de restauration rapide clés-en-main), ce Landais pur jus vient de lancer Jeanticot (du nom de la ferme familiale de ses grands-parents), « agence épicurienne » via laquelle il met ses compétences commerciales à disposition des petits producteurs. Il aide ces derniers à vendre en BtoB et les accompagne en prenant en charge leur cycle commercial « de la prospection à la commande ».
 
Créée en janvier, Jeanticot a intégré l’Aérial il y un mois (sans passer par la case Booster). La société se rémunère à la commission et signe actuellement ses premiers clients. Une intéressante idée pour mettre en valeur le travail de nos producteurs, dont la vente et la distribution ne sont pas forcément le cœur de métier !

Leonardo Vergara Trujillo et Capitan Board

Originaire de Santiago, Leonardo Vergara est diplômé en design industriel, en architecture et en gestion de projet. Désormais fixé dans les Landes, ce grand voyageur s’est notamment investi dans la reconstruction de l’habitat après les séismes survenus au Chili en 2010 et au Népal en 2015. En plus de développer depuis 2005 l’activité de son bureau de design et d’architecture itinérant (Reacciona), il a lancé en 2020 la marque Capitan Board avec plusieurs compagnons de route.

Objectif : revenir à l’esprit de la planche de surf originelle en bois, ici de Paulownia venu d’Espagne, « réputé pour sa solidité et sa qualité », explique Leonardo, qui médite aussi sur le développement de planches employant d’autres matériaux biosourcés (coquillages, algues, papier).
 
Les planches du capitaine sont artisanales, produites à seulement quelques exemplaires chaque mois. L’atelier tyrossais de la marque propose aussi aux mordus de venir façonner eux-mêmes leur planche sur mesure.
 
Article précédent - Tyrosse : décollage réussi pour l’Aérial !

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