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1500 COUPS DE POUCEEsmavuda en mission pour protéger les animaux

Fondée en août 2023 à Mont-de-Marsan, l'association œuvre sur le département et autour. Toujours à la recherche d'un terrain pour y installer un refuge, elle songe à élargir son cercle d'actions...
Les gérants de l'association Esmavuda.Photo : Esmavuda.
À peine 6 mois après son lancement, Esmavuda a multiplié son nombre d'adhérents, de bénévoles, et de familles d'accueil. Un développement qui amène des missions d'envergure, et les besoins financiers qui vont avec...

Il y a quelques mois, nous vous présentions l'association Esmavuda, fondée par un trio de femmes passionnées par les animaux. Elle comptait alors une soixantaine d'adhérents pour une quinzaine de familles d'accueil. En l'espace de 8 mois, ces chiffres ont explosé, avec plus de 190 adhérents, près de 70 bénévoles, et 25 familles d'accueil réparties entre les Landes, le Gers, la Gironde, et même quelques-unes dans les Pyrénées-Atlantiques. « Nous sommes en charge de 60 chats, 19 chiens, et un lapin ! », ajoute Laura Ragueneau, l'une des fondatrices et aujourd'hui présidente d'Esmavuda et de son bureau, composé de son conjoint, trésorier, et de Sylvie Morel, secrétaire.

Une évolution que l'association a accompagné de projets, comme la mise en ligne de son site internet, début février. « On peut y voir les informations sur l'association, mais également y voir les animaux que l'on propose à l'adoption, et aussi ceux qui ont déjà été adoptés. C'est un moyen de se souvenir d'eux ! », poursuit Yohann Ragueneau. Le site dispose également d'un onglet dédié au signalement d'animaux en difficultés, et à la prise en charge d'un abandon dit responsable. « À cause d'événements de la vie, les gens ne peuvent parfois plus s'occuper de leurs animaux. Dans ce cas, nous leur proposons notre aide pour qu'ils puissent bien faire les choses ». Ce fut par exemple le cas récemment lorsqu'un propriétaire de chien dans le Gers est décédé, laissant derrière lui une dizaine d'individus. « C'est son neveu qui nous a contactés pour que l'on prenne en charge les animaux ».

Enfin, dernier volet sur le site ; une boutique et un espace pour les dons. « Notre association ayant moins d'un an, nous ne sommes pas éligibles aux subventions. Nous passons donc par d'autres moyens afin de générer des fonds que l'on réinjecte ensuite dans nos actions ». Ainsi, dans cet espace de vente en ligne, les visiteurs du site peuvent acheter des sweats réalisés avec Seriland, entreprise de Saint-Pierre-du-Mont, des crayons bics, et des mugs réalisés par une bénévole de l'association. Et le tout étant à l’effigie d'Esmavuda.

COUP DE POUCE

« Ces dons nous permettent de mener à bien nos missions, parce que s'occuper d'animaux ça a un coût », continue Yohann Ragueneau. Ainsi, en parallèle de ses missions de sauvetage, l'association met systématiquement en place une cagnotte de financement participatif. « En ce moment, nous sommes sur un sauvetage de 40 chats. Nous avons estimé qu'il fallait environ 2 000 euros pour pouvoir les stériliser et les soigner, parce qu'on ne peut pas prendre en charge l'intégralité des frais ». Vous pouvez donc, si vous le pouvez et que vous le souhaitez, accompagner l'association dans cette démarche. « À chaque fois, si nous collectons plus d'argent que nécessaire, nous le réinjectons dans les autres projets de l'association. Ce n'est jamais perdu ! ».

Allez vers la cagnotte en ligne

Photo : Esmavuda.

Car l'association va avoir besoin de ressources financières pour mener à bien son projet de refuge qui occupe l'esprit du bureau de direction depuis sa fondation. « Seul nous savons que ce sera très compliqué », explique Laura Ragueneau. « Nous sommes beaucoup sollicités par les communes pour intervenir auprès d'animaux errants. Suite à cela, nous réfléchissons à créer un service de fourrière. Cela nous aiderait grandement, car cela donnerait un intérêt à une commune pour s'investir avec nous dans le projet. Alors en ce moment nous sommes en phase de sollicitation des communes et des institutions publiques ».

AUTRE COUP DE POUCE

Esmavuda est ainsi toujours à la recherche du terrain qui pourra accueillir son projet : environ 2 000 m², assez isolé autour de Mont-de-Marsan. « Cela peut être un terrain nu sur lequel nous aurions tout à construire, ou un terrain sur lequel il y aurait déjà des bâtiments simplement à rénover. On ne se ferme à rien, au contraire. C'est toujours le projet le plus important que nous avons, et nous espérons bien pouvoir avoir une vision plus claire sur sa concrétisation d'ici la fin de l'année ». Le site pourrait ensuite accueillir une pension, afin de générer des revenus réguliers et pouvoir créer un emploi.

En attendant, l'association Esmavuda continue ses actions, seule ou avec d'autres structures locales. « On travaille tous ensemble en bonne intelligence pour le bien des animaux, car toutes les associations sont dans la même situation. Nous sommes tous saturés par les demandes. Mais nous sommes très heureux d'avoir intégré cet univers. Nos collectes de nourriture marchent bien, ce sont les enseignes qui viennent vers nous désormais. Les vétérinaires nous connaissent également, ils nous font des prix associatifs, etc. C'est le signe que ce que nous faisons a du sens ! », se réjouissent Laura et Yohann Ragueneau, qui vous donnent d'ailleurs rendez-vous les 20 et 21 avril au lac de la Gioule pour le Festidog, festival auquel ils participeront...

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