Son nom ne vous dira sans doute rien. Pourtant, Annick Schott est une enseignante reconnue, docteur en Sciences de l’information et en communication interne, et maître de conférences à l’université Bordeaux 3.
Auteur de « Pilotage des Ressources humaines en PME », elle vient de proposer une solution positive pour les PME, en présentant son projet d’effectuer des dons défiscalisés pour les petites entreprises. Et pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ?
Ce qu’il faut savoir…
Plus une idée est simple, plus elle est bonne. Et c’est le cas ici. Alors qu’on a parfaitement le droit de faire des dons à des associations, voire à des partis politiques, pourquoi diantre ne pourrait-on pas le faire avec les petites et moyennes entreprises, celles qui constituent le moteur économique de notre pays ?
Et pas besoin d’aller très loin pour choisir, nous avons tous, autour de nous, des chefs d’entreprises, de petites entreprises, des artisans, des commerçants, qui auraient bien besoin d’un petit coup de pouce pour s’agrandir, se moderniser, embaucher, bref mieux se porter.
Et par voie de conséquence, le donateur se verrait octroyer une déduction fiscale, plafonnée. Pas du crowdfunding proprement dit, mais une démarche inédite de participation à la vie de l’entreprise. Ce qu’elle appelle joliment de la « love money ».
L’idée de ce financement participatif est désormais sur la table. Il lui reste dorénavant à convaincre, dans ce qui s’apparente à un chemin de la combattante. Elus, patronat, corps intermédiaires, syndicats, tous sont cochés sur son agenda. L’enjeu best colossal, car nos PME représentent 70% du PIB français, et plus de 60% de l’emploi dans notre pays.
Une telle proposition mérite qu’on s’y intéresse. Et mieux encore, qu’on la mette en application.
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