Grève des enseignants ce mardi 10 novembre
Cinq fédérations syndicales de l’éducation, FSU, FO, CGT éduc’action, Snalc et Sud éducation appellent à une « grève d’avertissement ». Ils veulent dénoncer « le manque de protection des personnels et des élèves et construire rapidement les modalités d’une mobilisation encore plus massive ». Pour eux : « L’école a besoin d’un plan d’urgence comprenant un recrutement massif de professeurs afin d’assurer les remplacements des enseignant.es malades ou vulnérables, conserver des effectifs permettant non-brassage et distanciation ».
Biopyrénées va multiplier par 2 les tests PCR
Le laboratoire, basé à Pau, a fait l’acquisition d’un robot qui va lui permettre de faire 4.000 traitements par jour. Un appareil conçu spécialement pour le covid-19 qui sera précieux sur le Béarn où l’épidémie se développe fortement. Propriété du groupe Inovie, Biopyrénées a été créé en 2010 et regroupe une douzaine de laboratoires d’analyses médicales sur Pau et ses alentours, avec 16 biologistes et plus de 140 collaborateurs. Ses établissements sont en première ligne pour détecter les personnes positives. Informations sur le site internet, cliquez ici
Intermarché lance un drive solidaire
L’enseigne a décidé de proposer aux commerces locaux, dès lundi, de mettre leurs produits en vente via sa place de marché numérique. A commencer par les libraires. « L’idée est de donner un coup de main aux commerçants en mettant à leur disposition nos outils digitaux. Le ‘‘click’’ se fait sur notre site, mais le ‘‘collect’’ est fait dans leur boutique », a précisé le président d’Intermarché et de Netto, Thierry Cotillard.
Les messes toujours interdites : l’incompréhension
Le recours de la Conférence des évêques de France a été rejeté par le Conseil d’Etat. Les autorités catholiques demandaient de lever l’interdiction d’organiser des messes, dans le respect de toutes les règles sanitaires. Elles considèrent qu’il s’agit d’une « atteinte à la liberté de culte qui fait partie de la Constitution française ».
Les volailles sont confinées sur le 40 et le 64
Parallèlement au reconfinement humain avec le covid-19, le virus influenza aviaire porté par les oiseaux migratoires oblige les éleveurs à isoler leurs volailles. Au total 46 département français sont en alerte, dont les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Du coup, les exploitations de palmipèdes à foie gras se sont mises en ordre de bataille pour pouvoir endiguer toute contamination. Il faut dire qu’après deux épidémies successives qui ont fait des dégâts considérables, la profession a pris des mesures exceptionnelles pour éviter une nouvelle catastrophe. Les virus H5N8 puis H5N1 (2016), transportés par des oiseaux migrateurs, ont décimé les élevages du bassin de l’Adour. La Préfecture des Landes a adressé un message : « L’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection des zones ou effets concernés doivent être appliqués. Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalée aux autorités sanitaires ou à un vétérinaire ». Pour rappel, la production de foie gras génère plus de 100.000 emplois directs et indirects. 70% des 20.000 tonnes mises sur le marché chaque année proviennent du Grand Sud-Ouest. Quant à l’élevage de canard, il représente 8% de la production de volailles en France.
Un scanner dernière génération à Auch
L’hôpital gersois va ainsi étendre le spectre des diagnostics possibles avec ce matériel nouvelle génération. Une qualité des images très nettement améliorée, mais aussi une meilleure protection contre les rayons et un meilleur confort… cet appareil permettra à de nombreux patients gersois d’éviter de se rendre à Toulouse. En mars prochain, le centre hospitalier recevra également un nouvel IRM (imagerie à résonance magnétique).
Les Lumières de Biarritz ne s’allumeront pas
Cette animation de Noël a été annulée en raison du virus. La Ville veut éviter ainsi des regroupements qui pourraient favoriser la transmission du covid-19. Biarritz en Lumières devait fêter sa 15e édition. Il faudra attendre 2021 pour profiter de ce spectacle magnifique qui met en valeur les principaux éléments du patrimoine de la cité balnéaire.
Les jeunes d’Arzacq avec humour
L'Espace Jeunes, géré par la Communauté de communes des Luys en Béarn, devait mener une collecte de denrées alimentaires dans le village, mais le virus les a obligé à renoncer à cette initiative. Les adolescents ont quand même souhaité réaliser une petite action solidaire pour soutenir les personnes-âgées du territoire, notamment en EHPAD, et leur redonner un instant le sourire. Quoi de mieux pour cela qu'un message en vidéo avec des blagues qu'elles devaient aimer se raconter plus jeunes et qui nous unissent tous, autour du rire !
Peut-on nager et faire du surf sur la côte ?
C’est l’ambiguïté qui règne à ce niveau. D’un côté, le gouvernement incite à la pratique du sport « sur ordonnance », avec de nombreux cas qui ouvrent la porte à une prescription médicale. De l’autre, les autorités ont interdit l’accès à la mer ainsi que les sports nautiques, dont le surf. Pour compléter le tout, il a été annoncé des exceptions à ces interdictions pour les professionnels du sport et les sportifs de haut niveau, les personnes en formation ou handicapés, en plus de celles munies d’une prescription médicale.
200 aéroports régionaux en très grand danger
Pour Airports Council International (ACI), qui représente 500 aéroports dans 46 pays européens, des mesures d’aides urgentes sont indispensables pour éviter que près d’un quart des sites devienne insolvable. Il souligne que les compagnies aériennes ont bénéficié de 31,8 milliards d’euros d’aides des gouvernements européens, alors que les aéroports ont dû se contenter de 840 millions. De son côté, l’Association internationale du transport aérien (Iata) prévoit une baisse du trafic mondial en 2020 de 66% et ne prévoit pas un retour à la situation d’avant covid avant 2024
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire