Quiconque est arrivé en taxi ou en voiture devant la façade d’Orly Sud ces jours derniers a dû freiner et écarquiller les yeux : c’est quoi cette façade bizarroïde, à la fois baroque, enfantine, foutraque, monumentale ?
Renseignements pris, pas de quoi angoisser : c’est du Castelbajac, d’où le baroque déjanté, et la fresque portant le joli nom de « Orlove » est provisoire. Ouf !
Ce qu’il faut savoir…
C’est naturellement à l’occasion de la Cop 21 que ladite fresque a été réalisée : des couleurs primaires, des visages souriants, interprétés façon naïfs, avec des petits cœurs partout, des petits mots d’amour craquants. C’est mignon, intemporel et ça fait son petit effet.
C’est quand même plus fun que le béton et le verre habituels.
D’autant que « l’œuvre » s’étire sur 202 mètres de long (sur 17 de haut) soit 3.200 m2, l’équivalent de 16 courts de tennis. Entièrement issue de son imagination ? Oui, mais pas que…
Car chacun lui a donné un petit coup de main, passagers, équipes, partenaires de l’aéroport, en lui faisant parvenir des petites histoires qu’il a interprétées en dessins sur un site Internet créé pour l’occasion. On en trouve dix traduites sur le mur, et chaque personne ayant envoyé un témoignage a reçu une reproduction signée JC de C.
Une œuvre d’art éphémère, joyeuse, festive qui donne une idée bon enfant de Paris, ou du moins de son vieil aéroport.
Quoique il est probable que nos visiteurs du monde entier, venus pour la grande messe écologiste, soient plutôt passés par Roissy CDG. Ils ne savent pas ce qu’ils ont perdu !
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