On ne connaît personne qui n’ait pas pesté contre ces obligations de respecter le 90 à l’heure sur l’autoroute entre Biarritz et la frontière espagnole (et vice-versa). En plus, le concessionnaire, Vinci, n’hésite pas à nous faire payer plein pot le trajet, même roulant à la vitesse de l’escargot.
Bonne nouvelle, le temps des vacances, la vitesse sera relevée à 110 km/h, ce qui permettra d’arriver plus vite au bouchon de Biriatou.
Ce qu’il faut savoir…
Qu’on nous permette de pester deux minutes. Merci. Payer la même somme au péage alors que la vitesse est limitée, ou que l’on roule sur une seule voie, ou que des travaux nous font mettre au point mort est un abus que nous dénoncerons éternellement, si nous durons jusque-là.
Ceci dit, comme on dit à Marrakech, le chantier de l’A63 avance ; de chaque côté de l’actuel trajet des engins travaillent, creusent, remblaient, élargissent, on ne reconnaît plus vraiment les 22 kilomètres de notre « autoroute des vacances, où c’était sans doute notre jour de chance. »
L’échangeur n°2 de Saint-Jean-de-Luz sud est achevé, le pont de Kanpo Baïta démoli et reconstruit, sur Saint-Jean/Ciboure le viaduc de la Nivelle a fière allure, tout comme à Bidart le pont de Calamardin et à l’entrée de Guéthary le pont donnant accès à Ahetze (et à Jalday, avec Quicksilver, Carrefour et autres lieux de plaisir).
Bref, ça avance et dans les prochaines années, vers l’été 2017, on pourra aller de Ondres à Biriatou sans râler. Encore qu’il soit regrettable que la vitesse soit annoncée toujours limitée à 110 ; il s’agit d’une trois voies, tout de même !
Profitons donc de la saison estivale pour emprunter notre 63 débarrassée de ses scories, en cochant la date du 17 septembre, quand les travaux recommenceront et qu’il faudra emprunter la route nationale, plus encombrée mais moins chère. Et bon été sur nos (auto)routes ensoleillées !
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