L’inconvénient des arènes de Bayonne vient du fait qu’elles sont dans un quartier excentré qui les isole des lieux de fête. Or, une corrida sans fête perd une partie de son sens, de sa culture, et surtout amène la temporada à se recroqueviller sur les seuls aficionados. Ce qui est insuffisant pour remplir les gradins. Lachepaillet l’a mesuré ces dernières années.
L’innovation la plus importante de ces dernières années a été de créer un campo pour faire la fête au pied des arènes, pour discuter entre amis, commenter vigoureusement la corrida, s’amuser, chanter…
La Querencia et l’espace Toril vont offrir une belle variété de restauration, des tapas aux plats traditionnels, avec des stands gastronomiques aux couleurs de l’Espagne. A suivre aussi, la tertulia et des groupes de chant et de danse.
L’innovation vient aussi des cartels, avec, ce samedi, 6 jeunes talents face au redoutable élevage français, Margé. La corrida du vendredi a vu le retour (décevant) du Juli en compagnie d’un Castella dans une très bonne saison qui coupa le seul trophée de la soirée. Dimanche, Bautista aura l’occasion de conclure en beauté.
Samedi 1er septembre (11h) - Novillada sans picadors, finale, avec des erales du Lartet pour Pablo Paez et Yon Lamothe.
Samedi 1er septembre (17h30) - Toros de Robert Margé pour Sergio Flores, Juan Leal, Tomás Campos, Francisco José Espada, Joaquín Galdós et Pablo Aguado.
Dimanche 2 septembre (11h) - Novillada piquée avec les novillos de Los Maños pour
Adrien Salenc, Baptiste Cissé et Dorian Canton.
Dimanche 2 septembre (17h30) - Toros de La Quinta pour Juan Bautista, Daniel Luque et Román.
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