Cela commence à se savoir, en matière de salons, congrès et tourisme d’affaires, Bordeaux est en train de se tailler une solide réputation. Témoin la belle santé affichée par « Congrès et expositions de Bordeaux », la CEB, qui annonce quelque 400 manifestations accueillies chaque année sur ses différents sites.
Ce qu’il faut savoir…
Et de fait, les événement sont autant divers que nombreux : la production de la Foire internationale de Bordeaux (300.000 visiteurs), le Jumping International, Vinitech-Sifel, l’ADS Show, Vivons Maison, Vivons Création, Vivons Evasion, Vivons 100 % sport. Ou l’accueil d’événements grand public et professionnels, comme le Salon des Élus locaux d’Aquitaine, le Congrès des Observatoires régionaux de la Santé, le Salon du Chocolat ou le Critérium de Sciences po.
Des manifestations rendues possibles grâce à une infrastructure à la hauteur des nécessités, puisque le Parc des Expositions dispose de 84.000 m2 couverts, le Palais des Congrès de trois amphithéâtres avec une capacité totale de 1.850 personnes et un hall d’exposition de 3.000 m2, du Hangar 14 (5.400 m2) et du Centre de Congrès Cité Mondiale, avec ses 1.200 places.
Ce qui a entraîné un flux de près de 1,4 million de personnes, un chiffre d’affaires de l’ordre de 30 millions d’euros et des retombées sur le territoire de l’ordre de 54 millions.
Naturellement, la concurrence est féroce. Ainsi Toulouse est en train de construire un méga centre d’exposition et de congrès, pour un coût de 330 millions d’euros, qui ouvrira ses portes en 2022.
En réaction, Bordeaux va créer un nouveau hall 2 au Parc des Expositions, livré en fin d’année prochaine et réhabiliter le hall 1. De quoi confirmer le label « European Best Destination 2015 » obtenu l’an dernier, d’autant que la cité ouvrira d’ici peu sa Cité des civilisations du vin et qu’en 2017, sera mise en service la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse.
Une interrogation toutefois : on parle depuis cette semaine d’un possible départ l’an prochain du Salon de l’Agriculture aquitaine, ses organisateurs arguant que la nouvelle Grande région va nécessiter bien plus de mètres carrés que les 8.000 qui lui sont dévolus habituellement.
On imagine mal que la CEB ne leur donne pas satisfaction.
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