En voilà un joli nom pour un lieu : « Hippodrome des fleurs » ! Rien à voir avec Longchamp, Vincennes ou Auteuil. Ici, à Biarritz, on fait dans la mesure, puisque sa piste est l’une des plus courtes de France : seulement 803 mètres, avec départ aux élastiques et corde à droite, ce qui permet au spectateur d’être toujours au cœur de la course.
Ce vendredi soir, place à la dernière réunion hippique de ce meeting d’été.
Ce qu’il faut savoir…
Tous les meetings ont lieu traditionnellement en nocturne, ce qui ajoute au plaisir du spectateur. Précisons pour les néophytes : il s’agit de trot, où le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval, qui ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de se voir disqualifié. Au départ, le numéro 1 est à la corde, le 9 à l’extérieur et les numéros 10 à 18 sont placés en seconde ligne.
Et n’allez pas croire que le trot est une discipline mineure : il concerne les trois des courses les plus célèbres au monde : le Prix d’Amérique en France, l’Elitloppet en Suède et l’Hambletonian, aux Etats-Unis, où le gratin hippique et mondain se retrouve.
Pas d’excès de ce genre à Biarritz, malgré la majesté des lieux. D’ailleurs, les prix récompensant les vainqueurs sont – pour le milieu – assez modérés : 40.000 euros par exemple pour le Grand Prix de Biarritz, qui clôturera la saison ce vendredi 31 juillet avec un programme international de haut niveau.
On suivra particulièrement la star Jean-Michel Bazire, déjà triple vainqueur de l’épreuve, mais aussi le Charentais Eric Audebert qui tentera de décrocher une 5e victoire, ce qui serait un record absolu.
Ce sera aussi la journée internationale avec la participation de nombreux représentants de Saint-Sébastien.
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