De nombreux amis de son père et parfois leurs enfants étaient présents. C’est Gérard Ducès, propriétaire de l’hôtel-restaurant Solenca qui organisait l’accueil des invités.
Chantal Armagnac, qui a pu réunir ses trois sœurs, est ravie de retrouver ces hommes et ces femmes quelquefois perdus de vue. Comme Jacques Cassagne, qui tenait la station service de Saint-Germé où Paul allait faire le plein. Ou Guy Lago, grand ami de Paul, qui lui a consacré, à lui et à son épouse Geneviève un poème qui figure à la fin de la biographie du pilote. Et bien entendu, André Diviès, créateur du circuit de Nogaro avec le célèbre Robert Castagnon.
Un héros gascon…
Le livre Paul Armagnac, la trajectoire d’un Gascon passionné, est un acte de piété filiale, mais pas seulement : il fait revivre la véritable épopée d’un résistant, d’un gentleman farmer, d’un pilote de classe internationale. Qui a couru au Sebring aux États-Unis, au Nürburgring en Allemagne, au 1000 Miles en Italie et a multiplié les participations aux rallyes. Il a aussi gagné plusieurs fois les 24 heures du Mans à l’indice de performance.
Chantal fait le portrait d’un homme charmant et très séduisant, qu’elle n’a connu que jusqu’à l’âge de 3 ans-et-demi… Paul Armagnac passe son enfance à Izotges. Après la guerre, il se marie et s’installe d’abord à Saint-Mont, puis dans une belle maison à Arblade-le-Haut où il gère 100 ha (propriété de son beau-père qu’il reprend).
C’est aussi le portrait d’un grand champion gascon, une biographie claire et complète à ne pas manquer
« Paul Armagnac, la trajectoire d’un Gascon passionné », de Chantal Armagnac aux Éditions Bleu Pastel (12 €).
Article réalisé avec le Journal du Gers et Roland Houdaille
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