La puissante UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air) emploie quelque 2.500 personnes, et jusqu’à 8.000 en saison, alors qu’au moment de la reprise la société bigourdane comptait 350 collaborateurs.
La force de cette association a été de laisser une véritable autonomie à La Balaguère qui fait toujours référence en permettant de voyager autrement, dans le respect de la nature et de l’humain, avec une offre de 700 voyages.
Il faut rappeler que la gouvernance du groupe UCPA est bénévole et désintéressée, et que le cas échéant, les bénéfices sont réinvestis au service de projets solidaires.
La formule d’origine a rencontré un succès spectaculaire : des séjours d’une semaine, en montagne, loin de tout, durant lesquels on prend le temps, où on apprécie les choses les plus simples, où l’on oublie la furia de la vie quotidienne, à l’air pur de nos montagnes, en partageant des goûts perdus.
Cette petite entreprise pyrénéenne emmène ainsi ses marcheurs partout dans le monde : aux Canaries, à La Gomera, une île écologique, à Cuba (loin de Varadero et de son tourisme de masse), au Sri Lanka, en Tanzanie, au Cap-Vert, à Madère, en Pays cathare, en Crète, sans oublier les différents chemins de Compostelle, depuis Séville sur la via de la Plata, de Saint-Jean-Pied-de-Port sur le « Camino francès » ou sur le Camino del Norte, depuis Saint-Sébastien en suivant la côte cantabrique. Et même un « Tour des Annapurnas », un trek népalais permettant de jouir d’un maximum de paysages. Ces destinations évoluent en permanence, pour proposer de nouvelles aventures.
Avant d’entrer dans le giron de l’UCPA, La Balaguère avait fait l’acquisition de Pedales del Mundo, une PME espagnole qui avait le même positionnement, mais dans le vélo, dans les Pyrénées bien sûr et aussi du côté de Grenade, la Cantabrie, Minorque, etc. Elle avait également lancé une marque, Purely Pyrénées, à destination des marcheurs anglais, voire américains.
La pandémie du covid a ensuite frappé, avec la mise entre parenthèse du tourisme mondial. Heureusement, le tour opérateur bigourdan a pu s’appuyer sur sa maison mère pour passer ce cap délicat. Depuis, l’activité a repris une belle trajectoire. De quoi retrouver le niveau d’avant la crise sanitaire et d’entrevoir de belles perspectives. Bonne nouvelle !
« Nous organisons régulièrement des soirées d’information pour présenter un pays, une région, un voyage, des « Pyrénées au bout du monde ». Une occasion de vous rencontrer près de chez vous et de répondre à vos questions. Ces soirées sont gratuites et se terminent toujours autour d’un verre et de quelques spécialités locales » précise l’entreprise.
Informations sur le site de La Balaguère
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