C’est en constatant le succès des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle que l’idée a germé. Pourquoi ne pas créer une route, équestre celle-la, reliant le lieu de naissance de d’Artagnan à celui de sa mort ?
Un concept qui est en train de prendre forme, puisque le projet vient d’être officiellement lancé à Auch.
Il s’agit donc de relier Lupiac, dans le Gers, où naquit entre 1611 et 1615 Charles de Batz Castelmore d’Artagnan, et Maastricht, où il perdit la vie durant la guerre de Hollande, en 1673. Et le tout, à cheval.
Ce qu’il faut savoir…
Le but consiste à entretenir sa mémoire, tant réelle qu’apocryphe, en ancrant la Gascogne, et plus précisément le Gers dans l’Europe et en renforçant son attractivité au Benelux.
En fait, l’idée remonte à quelques années, précisément de septembre 2011, lorsque les « Gascons de Belgique » se sont retrouvés dans les Ardennes belges, non loin de Maastricht et ont imaginé ce qui est alors une chimère.
Contact est alors pris avec la représentation de Midi-Pyrénées Europe, dans le cadre de la politique européenne sur les routes culturelles, qui n’oppose aucun veto, bien au contraire car cette Route équestre correspond exactement aux critères exigés : « promouvoir la variété et la diversité de l’offre touristique et culturelle européenne. »
La seconde étape a eu lieu ces jours-ci, avec l’annonce de la prochaine naissance de l’Association route européenne d’Artagnan, créée par une douzaine de régions en France. Si tout se passe bien, et qu’elle obtient de la Communauté européenne le label « itinéraire culturel », la route deviendra réalité dès le 25 juin 2015 à Maastricht et dès le mois suivant à Lupiac, durant le festival consacré au mousquetaire.
Quant aux cavaliers, directement concernés, ils seront avisés par le biais de leur Fédération et de l’Institut français du cheval. Déjà quatre réunions d’information sont prévues à Compiègne, Pompadour, Villeneuve-sur-Lot et Cluny.
Si tout se passe comme prévu, la Route d’Artagnan deviendra la 27e route culturelle européenne, pour le plus grand bonheur du Gers.
 Laurent Lainé.jpg)
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