En ce début d’année, l’heure est au bilan. Et l’aéroport de Biarritz n’y échappe pas, avec la présentation des chiffres 2015 par Didier Riché, son directeur et Michel Veunac, coiffé en la circonstance de sa casquette de président du Syndicat mixte.
Quant aux résultats, chacun peut y trouver des signes encourageants. Voyons cela de plus près..
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Côté positif, la venue de voyageurs étrangers, au nombre de 226.756, soit une légère augmentation de +1,32%. Autre raison de se réjouir, le trafic global est supérieur au million de passagers (1.039.817, pour être précis).
Un chiffre qui devrait être optimisé cette année avec d’une part la nouvelle ligne menant à Madrid, opérée par la compagnie espagnole Air Nostrum à partir du 27 mars, l’ouverture au 1er mai d’une autre reliant la capitale basque à Londres Heathrow via British Airways, et celle à destination de Paris Roissy dès avril.
Si l’on ajoute la nouvelle possibilité de se rendre à Southampton via Flybe de juillet à fin septembre, l’optimisme est de rigueur : Biarritz est désormais reliée à 9 pays et dessert 16 villes.
Comme le disait feu Garcimore, « pas mal ! »
Certes, demeurent quelques points à améliorer : ainsi malgré ce million de passagers enregistrés, la baisse de fréquentation est patente : -2,31%, essentiellement due à la grève de novembre chez Air France et un manque de remplissage des avions, le fameux yield management. Autre point qui nécessite une amélioration : le manque patent de taxis, pourtant tenus par contrat à desservir l’aéroport.
Mais c’est l’optimisme qui règne en ce début d’année : nombreux sont ceux qui se poseront à Parme pour se rendre aux festivités de l’événement Donosti 2016, car l’aéroport de Fontarabie, pour charmant qu’il soit, est visiblement sous dimensionné et mal desservi.
On attend également les retombées de l’initiative « Biarritz Pays basque » donnant une image élargie et positive au territoire. Et afin de booster la fréquentation, des aménagements viennent d’être annoncés. Ainsi la salle d’embarquement va-t-elle être agrandie, un bar restaurant créé, l’essentiel de l’enveloppe de six millions d’euros allant à la voirie et au parking.
Le prix pour devenir un acteur incontournable dans l’aérien français. Bonne année 2016, l’aéroport !
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