Outre les RN 21 et 124, cela concernera les RN 224 et 524, soit un total de 238 kilomètres. La gestion de ces axes est particulièrement importante pour l’avenir du département.Philippe Dupouy, président du Conseil départemental, a rappellé les conditions transmises par les services de l’État. Au niveau financier d’abord, une dotation annuelle sera versée à la collectivité, correspondante au ratio à prévoir pour la rénovation, l’entretien et l’exploitation du réseau. Pour ce qui est de l’effectif, l’organisation et les moyens en place au niveau du Gers devraient être identiques.
« Il me parait essentiel de récupérer au niveau départemental la gestion des routes nationales. D’abord dans une logique d’homogénéité et de lisibilité pour l’usager. Ensuite, pour la prise en compte des enjeux du territoire, notamment en matière de mobilités. Enfin, dans un souci de cohérence entre les différents segments de voiries, je proposerai l’élévation de la vitesse à 90 km/h pour ces axes nationaux. Bien entendu, notre seule et unique condition est que ces points financiers et humains soient confirmés », a déclaré le président.
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