Bayonne-Toulouse (25-32) : pas si loin de l’exploit
Les Bayonnais ont été à la hauteur de cette demi-finale historique. S’ils ont été menés tout au long de la rencontre, ils ont montré à plusieurs reprises qu’ils étaient en mesure de faire basculer le match grâce à leur grinta et leur enthousiasme. Malheureusement, ils n’ont pas su convertir quelques occasions qui auraient pu faire douter encore plus les champions en titre.
Joris Segonds a, une nouvelle fois, montré la qualité de sa botte pour occuper le terrain adverse et tout le groupe est à féliciter de sa prestation. Beaucoup d’observateurs annonçaient une déroute basque, mais il n’en a rien été. Bayonne est bien entré dans une nouvelle dimension qu’il faudra consolider lors de la prochaine saison.
Alors que le nombre de supporters bayonnais était limité, en raison d’un déplacement compliqué à organiser en quelques jours, ils ont crevé l’écran à Lyon. On a ainsi entendu retentir une magnifique Peña Baiona en fin de match, alors que les Ciel & Blanc voyaient s’éloigner le rêve de finale. Tout le stade a chanté l’hymne bayonnais rendant ainsi un bel hommage aux troupes de Grégory Patat.
Les joueurs ont commencé à célébrer leur belle saison à Saint-Jean-de-Luz, en fête jusqu’à ce lundi soir. La Ville devrait prévoir prochainement un temps fort de communion avec le club. Au minimum pour l’ouverture des Fêtes de Bayonne.
Toulouse-Bordeaux : une revanche avec de nombreux joueurs de l’Adour
La logique est respectée : les deux meilleures équipes de la saison régulière se retrouvent en finale du Top 14, ce samedi (21h) au Stade de France. Depuis la dernière finale du championnat, largement dominée par le Stade Toulousain, Bordeaux a éliminé son rival en demi-finale de la Ligue des champions. Ces retrouvailles devraient permettre de vivre un match spectaculaire et de très haut niveau.
Bordeaux, champion d’Europe en titre, a dominé Toulon (39-24), alors que Toulouse a eu plus de difficulté contre Bayonne. Mais, la finale sera une autre histoire.
18 joueurs originaires du bassin Adour Gascogne font partie des groupes de Toulouse et de Bordeaux.
10 d’entre-eux évoluent au Stade Toulousains : 4 Bigourdans, Antoine Dupont (Castelnau Magnoac), Cyril Baille (Saint-Laurent de Neste), Julien Marchand (Loures-Barrouse) et Mathis Castro-Ferreira (Maubourguet) ; 3 Landais, Alexandre Roumat (Dax), Guillaume Cramont (Dax) et Léo Banos (Parentis) ; 2 Gersois, Anthony Jelonch (Vic Fezensac) et Paul Graou (Auch) ; et 1 Basque, Alban Placines (Biarritz).
Les 8 autres font partie du groupe bordelais : 4 Landais, Cyril Cazeaux (Dax), Romain Buros (Aire sur l’Adour), Romain Latterrade (Saint-Justin) et Yann Lesgourgues (Ondres) ; 3 Basques, Maxime Lucu (Saint-Pée-sur-Nivelle), Mateo Garcia (Bayonne) et Matis Perchaud (Mouguerre) ; et 1 Bigourdan, Nans Ducuing (Saint-Lary).
Biarritz repêché en Pro D2
Cyril Arrosteguy, nouveau président du Directoire du BOPB, a été convaincant devant le gendarme de la Ligue du rugby, en apportant des garanties financières suffisantes. C’est Otium, le fonds d’investissement de Pierre-Edouard Stérin, qui apporte l’essentiel des sommes nécessaires. Il devrait d’ailleurs devenir le nouveau propriétaire du club. On en saura plus lors de l’assemblée générale du Biarritz Olympique Rugby Pro, ce 27 juin.
D’autres chefs d’entreprises basques vont participer au nouveau tour de table, comme Daniel Hiribarren et Patrick Arosteguy.
Le BOPB débutera la saison prochaine avec trois points en moins. « Le club accepte cette décision et reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Il est pleinement conscient du défi sportif que représente cette sanction. Il l’accepte avec responsabilité, en ayant pour objectif de tout mettre en œuvre pour combler rapidement ce handicap. Toute l’institution, des joueurs au staff en passant par les salariés et les bénévoles, est mobilisée pour relever ce challenge avec détermination et ambition ».
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