Les résultats des tests sur des animaux sont très prometteurs. Reste à savoir s’il en sera de même sur l’Homme. Un essai clinique est programmé pour 2024.
L’avancée provient d’une atténuation des effets du principe actif (paclitaxel), peu soluble et agressif. Ce dernier stagne au niveau du tissu sous-cutané, où il provoque des nécroses de la peau à cause de sa forte toxicité. Pour cela, il est couplé à un polymère ayant une très forte affinité avec l’eau. Il peut ainsi passer rapidement du tissu sous-cutané à la circulation sanguine, sans provoquer de problèmes à l’endroit où il est administré. La start-up Imescia a été chargée de développer cette solution.
Pour rappel, le traitement du cancer repose très souvent sur l’administration de chimiothérapies par voie intraveineuse, ce qui génère beaucoup de contraintes et nécessite une hospitalisation.
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