Bonne note garantie, car l’illustration est parfaite. Dix ans qu’avec ses équipes, il a imaginé la liaison reliant la vallée du Louron qui lui est chère à la station de Peyragudes.
Côté administratif, entre les déclarations d’utilité publique, les permis et autres joyeusetés de paperasse, cinq ans que ça dure ! Mais ça y est, youpi tralala, bingo, hop-là, c’est parti. Les travaux qui débuteront à l’automne iront dans le sens d’une offre ludique, à la Vivaldi… Comprendre adaptée aux quatre saisons de la station.
Trois petits kilomètres, un dénivelé de 650 mètres, 20 pylônes, une télécabine, une navette électrique dans la vallée, et le tour sera joué. Au départ le débit de la télécabine devrait atteindre les 1.000 personnes transportées par heure, avant de doubler. Les vacanciers hébergés à Peyresourde pourront ainsi accéder sans difficultés au cinéma, au marché, aux animations, à Balnéa. Tandis que les skieurs auront accès à Peyragudes même après les fortes chutes de neige. Du tout bon.
Sans oublier que moins de voitures égale moins d’émissions de CO2. Quand on a une Vallée aussi belle, on la chouchoute. Côté sous, on atteint les 10 millions d’euros, auxquels participe la Région, le Département bien entendu (Michel Pélieu en est le président), tandis que les 8 millions restants seront empruntés à la fois auprès de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) et de trois banques.
Ça, c’est pour la partie « fixe », sûre. En parallèle, on évoque la création d’un hôtel 4 étoiles de 60 chambres autour du lac, d’une salle de sport, et bien entendu de l’ouverture des bains Mayas à Balnéa pour le printemps 2019. Décidément, la Vallée du Louron, c’est plus qu’une Vallée, un paradis en gestation…
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