Tous les soirs et toutes les 8 minutes de 22h à 23h45, le château de Pau offre un spectacle son et lumières gratuit. Une création de Skertzó qui rencontre un gros succès avec déjà 36.000 spectateurs.
Tandis que la cour d’honneur permet d’admirer « Henri IV, un roi, un château », les façades Ouest et Sud sont superbement illuminées (voir les photos - cliquez ici).
Ce qu’il faut savoir…
Les façades s'éclairent, un cri se fait entendre... Nous sommes dans la nuit du 12 au 13 décembre 1553. Un roi est né.
« Voyez, ma brebis vient d'enfanter d'un lion », s'exclame Henri II de Navarre, en grand-père comblé.
Rétorquant par là-même à la raillerie des Espagnols qui, une génération plus tôt, avaient osé comparer sa femme Marguerite d'Angoulême à la vache, symbole du Béarn, et annoncé la naissance de leur fille Jeanne en ces termes insolents : « Miracle, la vache a accouché d'une brebis ».
C'est la première ligne d'un destin inouï qui débute à Pau, et qui va s'écrire sur fond de déchirements où se mêlent intimement la religion, la politique et les liens du sang.
Pour ce remontage du spectacle, la Ville de Pau a souhaité raconter l'histoire d'Henri IV, simplement et chronologiquement, de manière à faire partager à tous ce destin unique qui a influencé à la fois le caractère de notre ville, mais aussi les fondements même de notre pays.
Le spectacle se décline en 15 tableaux : la généalogie du roi ; la naissance au château de Pau ; l'enfance au château de Coarraze ; les guerres de religion, le déchirement des parents d'Henri, Antoine de Bourbon, le catholique et Jeanne d'Albret, la protestante ; le mariage avec Margot ; la Saint-Barthélémy ; la captivité royale au Louvre durant 3 ans ; l'évasion et la traversée de la France ; les guerres ; l'effondrement des Valois, la mort de Catherine de Médicis et l'assassinat d'Henri III laissent Henri de Navarre seul héritier du trône de France, le couronnement ; la richesse de la France, l'action conjointe avec Sully au service de la prospérité du royaume ; l'Edit de Nantes ; la naissance ; le tableau final.
L'éclairage des façades sud et ouest
Si le spectacle est dans la cour, les façades dont destinées à la contemplation. Côté Pyrénées, la grande façade sud et la façade ouest s’animent chaque soir au rythme de la légende du roi Henri.
Magnificence de l’architecture, thèmes symboliques de la renaissance, sublimation des batailles, Henri IV guerrier et vert galant, séducteur et diplomate, souverain encore aimé de tous les Français.
Un projet réalisé en moins de trois mois
Esquissé en mai, dessiné en juin, il a été réalisé en juillet. Sa mise en œuvre est le fruit d'une collaboration entre l'équipe de Skertzó, concepteurs du spectacle, les services de la Ville et de l'Agglomération (Culture, Eclairage public, Communication et Animation événementielle), de l'Office de Tourisme et les équipes du Château qui assureront notamment l'accueil.
Il a été conçu à partir du matériel de projection acquis par la Ville en 2010 et du spectacle initial qui a été étoffé.
Il sera rejoué lors des Journées Européennes du Patrimoine les 19 et 20 septembre prochains.
Une création Skertzó
Hélène Richard et Jean-Michel Quesne créent Skertzò en 1988 afin de réaliser notamment des spectacles culturels, expositions, installations urbaines en utilisant comme moyen d’expression principal, l’intégration des techniques de l’image dans leurs scénographies.
En 2010, à l'occasion du 400e anniversaire de l'assassinat d'Henri IV le 14 mai 2010, Skertzò a conçu un spectacle pour sa première collaboration avec la Ville de Pau.
Depuis 2010, Skertzò a réalisé les cérémonies d’ouverture et de clôture de Jeux équestres mondiaux 2014, la mise en scène sur 2 km du tunnel « Tube Modes Doux » de la Croix-Rousse à Lyon, le spectacle pour les 850 ans de la cathédrale de Reims, le spectacle « La cathédrale infinie » à Beauvais, le spectacle de commémoration de la libération de Paris sur l’Hôtel de Ville, le spectacle nocturne de panthéonisation de 4 résistants sur le Panthéon à Paris et les spectacles du millénaire de la cathédrale de
Strasbourg.
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