Voilà un petit moment que nous vous entretenons des aléas de l’Atlantic Park de Seignosse, qui avait ouvert ses portes en 1999 sur l’emplacement des anciens bassins d’eau de mer et allait changer de propriétaire, confronté à un déficit de 500.000 euros depuis sa création et au sacré coup de vieux subi face à la concurrence.
Marc Dauliach, le propriétaire des campings des Oyats (ici même à Seignosse), des Embruns au Cap-Ferret et de la Pointe à Capbreton, avait été choisi comme repreneur. Sauf que tout cela traîne et traîne, à cause d’une erreur dans le contrat. Et en attendant, les installations se détériorent.
Ce qu’il faut savoir…
Dauliach avait promis d’investir 1,2 million d’euros sur le site, d’y installer de nouveaux toboggans et de faire chauffer la piscine, ce qui n’est pas superflu dans notre région, soumise à de brutales variations de température. Cerise sur le pompon, de verser un loyer de 5.000 euros par an à la commune, un chiffre indexé sur le chiffre d’affaires.
Affaire ? Oui, et une qui semblait bien bonne, pour Seignosse ! Sauf qu’une erreur dans le bail a failli faire capoter l’opération, avec retour à la case départ, ce qui est désormais réparé. Avec quelques modifications.
Ainsi le repreneur entend-t-il tenir son engagement d’investir effectivement 1,2 million d’euros en aménagement paysager, d’installer de nouveaux toboggans et un chauffage de la piscine, ce qui n’est pas superflu dans notre région, soumise à de brutales variations de température.
Plutôt que le loyer initial de 5.000 euros, il s’agira plutôt d’une redevance initiale de 18.000 euros et une autre, annuelle de 30.000. Et si le chiffre d’affaires est au-dessus de 1,4 million, de 30.000 autres, versés à la commune.
Si tout baigne, que le soleil et les touristes soient au rendez-vous et les nouvelles installations appréciées, le retour à l’équilibre sera atteint en 2018
Mais que d’aléas et que de retards pour un parc qui se veut un lieu… de plaisirs !
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