Epineux, compliqué, serpent de mer, décisions à prendre rapidement, tergiversations, discussions, renvoi de balle, pour bien résumer la situation, il faudrait que l'article à venir reprenne tous les mots énoncés ici.
Nous parlons évidemment du contournement d'Oloron. La situation est en train de chauffer (qui a dit : ça brûle ?).
Résumons…
Si l'Etat est d'accord pour payer 50% de la facture et prendre la maîtrise d'ouvrage - ce qui constitue une avancée importante - il contraint la Région et le Département à s'acquitter des 50% restants.
Pire, si une décision n'est pas prise rapidement, fin février exactement, il reprend ses billes, et alors adieu projet !
Or, le souci, c'est que la Région se retranche derrière le fait qu’elle n'est pas officiellement en charge des "routes" dans ses compétences du moment (elle est cependant déjà intervenue sur d’autres projets), et que le Conseil départemental manque de sous, et voit mal comment porter les 38 millions d'euros nécessaires à la réalisation du projet (le global étant de 77 millions d'euros).
Le préfet est donc sur la brèche, chargé de mener les discussions entre les collectivités locales et l'Etat pour arriver, rapidement, à une solution satisfaisante. Certainement qu'elle passera par des concessions de part et d'autre.
Que la Région fasse un geste et le Conseil départemental, un autre. Sans tirer à hue et à dia. Au bout du chemin, la réussite. Ou l'abandon pur et simple. On aimerait évidemment, de tous les côtés, éviter d'en arriver là.
Nous disions donc : épineux, compliqué, serpent de mer, etc.
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