Il s’en passe, des choses, à Poey-de-Lescar ! En particulier dans la famille Malnou qui, comme chacun sait, tient depuis sept générations buvette–tabac–presse à la fameuse enseigne du Postillon.
Et comme elle ne manque pas d’idées, la voici qui se lance dans la production de piment rouge, une initiative hardie qui semble séduire bon nombre de restaurateurs et de gourmets, ravis d’assaisonner leurs plats avec un piment 100% béarnais.
Ce qu’il faut savoir
Un piment supplémentaire, pâle copie de celui d’Espelette, allez-vous penser. Pas vraiment, puisque Dominique Malnou a eu l’idée, forcément géniale, qui change tout : au lieu de faire sécher la poudre à 70°, comme au Pays basque, on l’affine ici à 30°, voire moinsse.
Puis de le faire fumer là encore à température modérée pour produire le premier « piment fumé », ce qui rajoute encore aux qualités gustatives du piment. Pas plus compliqué.
Naturellement, nombreux sont les restaurateurs ou commerçants du pays qui ont sauté sur l’occasion de mettre à leur carte ou à leur devanture des mets assaisonnés de ce piment local : Jean-Luc Constanti (Lanne-en-Barétous), David Ducassou (Morlanne), Eric Dequin (Auberge Labarthe), les frères Ithurriague (Le fin gourmet), Olivier Nicolau (Lescar) sont les premiers à avoir testé et apprécié le divin produit, qui a déjà été récompensé du diplôme de l’Ordre culinaire international, qui compte dans ses rangs Joël Robuchon comme parrain et Francis Miot comme président d’honneur.
Le succès semble donc au rendez-vous, d’autant que ses promoteurs ne manquent pas de créativité, en élargissant la gamme à des produits dérivés, type gelée ou chutney (confit d’oignon), élaborés par l’entreprise Crospal, de Ger.
Si vous les cherchez, vous les trouverez bien évidemment au Postillon (l’occasion également de boire un petit coup, avec modération et qui vous voulez, à l’enseigne de « Maison Malnou » et d’ici peu dans les épiceries fines de la région, ainsi que dans les magasins Point Vert.
Un piment béarnais, original et goûteux, on n’attendait que ça. Merci, le Postillon !
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