Quand je pense à Rollande, aurait chanté Brassens, je pense à… sacs à main. Pas de déception, car ceux qu’elle élabore et fabrique sont absolument uniques. Quoiqu’encore peu connus, en tout cas, pas assez. Alors autant vous dresser un petit portrait de la belle et de ses créations, qui a installé son atelier show-room à Bidart, histoire d’être inspirée par le grand large et les horizons colorés.
En fait, elle ne s’appelle pas Rollande, mais Lucie Rolland, et de son enfance passée entre la Côte basque et le Maroc, elle a rapporté une sorte de métissage culturel rare, qui ne demandait qu’à s’épanouir en création.
La voici, à peine diplômée de la Chambre syndicale de la couture, faisant ses premières armes chez Andrea Crews, puis chez Catherine Parra, une marque de maroquinerie, avant d’aller faire un petit tour dans un bureau de tendances. Le luxe l’attire un temps, aux côtés d’Anthony Vaccarello, aujourd’hui directeur artistique d’Yves-Saint-Laurent. Mais surprise, elle s’émancipe et crée sa propre marque, à même pas trente ans.
Ce sera donc Rollande, qu’elle installe à Bidart. Là, elle mixe matières, couleurs, coupes, découpes, au fil de ses inspirations et de ses envies, mélangeant tendances berbères et style européen. Tout est fait main ; on est loin des grandes séries dépersonnalisées.
Mais comme les grands, elle sort à chaque saison ses collections, avec comme point commun une débauche de couleur et d’exotisme. Ses sacs à main ne passent vraiment pas inaperçus ! Pas plus que ses baluchons, son modèle le plus vendu, ses cabas à poche amovible et même ses porte-chéquiers.
Sa nouvelle collection vient de sortir, en série très limitée, car ici on est dans le pur artisanat. Si vous ne voulez pas le sac de madame tout le monde, vous savez ce qui vous reste à faire, pensez à Rollande…
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