Pensez bien que Michel Veunac, maire de Biarritz, ne prend pas le sujet à la légère. Quand on a, dans sa ville, l'Hôtel du Palais, le seul Palace français hors Paris et hors Côte d'Azur, ça ôte l'envie de commettre des impairs.
Et le jour où il a dessiné la feuille de route qui servirait à sélectionner le gestionnaire de l'établissement de luxe, il est demeuré inflexible sur quatre points incontournables : que la ville reste propriétaire des murs, qu'il soit ouvert douze mois sur douze, que l'hôtel conserve son niveau de Palace, et qu'on ne touche pas au personnel.
Ce qu’il faut savoir…
Riches de ces consignes strictes, ils ont été 12 candidats à proposer la gestion de l'établissement en 2015. Normalement, on aurait dû connaître le nom de l'heureux vainqueur en décembre, mais l'affaire a été quelque peu retardée. Car en décembre, il en restait encore quatre en lice, pas des moindres, ayant passé les rigoureuses sélections : les groupes Four Seasons, Hyatt, Maranatha et Starwood.
La Ville a placé ses investissements au coeur de la négociation finale. La bataille est si serrée que du coup, il faudra attendre un peu pour connaître le nom du groupe retenu. Fin janvier au mieux. Mi-février au plus tard.
C'est que, ce n'est pas tous les jours que l'on décide du sort d'un Palace unique en son genre, dont façades et toitures sont classées monuments historiques, construit sous le règne de Napoléon III, en 1854, pour l'Impératrice Eugénie...
Le luxe, ça se mérite. Presque autant que l'histoire, ce n'est pas peu dire...
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