Son nom reste encore inconnu, mais demandez à un fana de golf, en particulier landais, si celui de Léo Mathard lui dit quelque chose, et vous verrez instantanément son visage s’éclairer.
Ah, bien sûr, il s’agit de ce jeune espoir (les espoirs sont rarement cacochymes), classé 586e mondial ! Ce qui vous en bouchera un coin, parce que n’êtes sans doute pas fichu de réciter la liste des dix premiers. Comme nous, rassurez-vous.
Ce qu’il faut savoir…
En fait, le terme espoir va comme un gant à ce joueur du club de Moliets, qui à douze ans a incorporé le Pôle Espoir d’Antibes, ce qui lui a permis d’intégrer l’élite, en rentrant parmi les quarante meilleurs joueurs français.
Mais pour progresser, il faut viser haut, et en business comme en sport, ne pas hésiter à s’expatrier. C’est désormais chose faite avec son arrivée à la Texas Wesleyan University, située à Fort Worth, qui se targue de former des étudiants ainsi que des sportifs de tout premier plan. En golf, elle a remporté six titres nationaux et a terminé 24 fois dans le top 3 américain. Et compte quelques joueurs fameux, tels Ian Legatt et Danny Mijovic.
L’occasion pour Léo de progresser sur les greens, tout en bénéficiant d’une bourse d’études afin de mener bien un diplôme en « Business Administration » qui va l’occuper quatre ans durant.
Il lui faudra un mental d’acier, car il sera le seul Français de l’Université. Encore que côté golf, il ne sera pas dépaysé, le langage habituel étant l’anglais. On lui souhaite le même destin qu’un Tony Parker ou Joachim Noah. Et s’il doute, qu’il se souvienne que les plus grands champions, Michael Jordan, Shaquille O’Neal, Jesse Owens et un certain Tiger Woods sont passés par les universités américaines.
De grands exemples à suivre pour notre espoir Léo.
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