Au fait, c’est quoi, une bastide ? Facile : ce sont des villes neuves, apparues dès 1230, créées à l’initiative des rois de France, d’Angleterre ou de leurs mandataires, comtes, vicomtes ou abbés, possédant une place du marché au coeur de l’agglomération, souvent bordées d’arcades, permettant de commercer à l’abri des intempéries. Autour de cette place, le réseau orthogonal des rues se présente souvent sous forme de damier.
C’est dans le but de les valoriser que l’association « Bastides 64 » regroupe les communes dotées de bastides, sur les Pyrénées-Atlantiques, afin de mettre en valeur leur patrimoine, renforcer les actions culturelles, développer un tourisme de qualité et contribuer à l’économie locale.
Aujourd’hui, ce sont quatorze communes du département qui se retrouvent dans l’association, dont La Bastide-Clairence, Labastide-Villefranche, Bellocq, Viellesegure, Arzac, Navarrenx, Gan, Rebenacq, Bruges, Lestelle, Montaut, Nay, Garlin et Assat. Son Assemblée générale s’est tenu la semaine dernière, et a vu son président Jean Baucou, par ailleurs maire de Navarrenx présenter son rapport moral, après avoir évoqué le décès de François Escale, son prédécesseur et ancien maire de Montaut.
Point principal de son intervention : sa volonté d’opérer un rapprochement vers la région Midi-Pyrénées, qui compte près de 300 bastides, dont la plus vaste du Sud-Ouest, celle de Lisle-sur-Tarn. Une coordination qui ne peut que profiter à notre région.
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