Monnaie locale basque

C’est le deuxième envol de la fusée Eusko, cette monnaie basque créée le 31 janvier 2013 et utilisée par 3.000 personnes, ce qui ne constitue certes pas un tremblement de terre, mais certainement le début d’une tendance, puisque l’eusko s’est imposé comme la première monnaie locale en France.

Preuve de sa vitalité, elle passe à l’étape suivante, en proposant dès le début de l’an prochain une carte bancaire. Un vrai phénomène de société.

Ce qu’il faut savoir…

D’autant que cette nouvelle monnaie accompagne une démarche linguistique, puisque tant les acheteurs que les entrepreneurs utilisent l’euskara comme langue véhiculaire.

Une autre démarche de ses promoteurs consiste à mettre en avant le parrainage, car en adhérant au système, tout utilisateur permet à une association de son choix de recevoir 3% sur toutes les transactions de change.

Aujourd’hui, 355.000 euskos sont mis en circulation (même valeur que l’euro), sous forme de billets. Autant dès lors créer une carte de crédit. La cinquantaine de bénévoles d’Euskal moneta et ses six salariés planchent sur le sujet, qui n’a rien de facile, car bon nombre d’autorisations sont nécessaires, à commencer par celle de la Banque de France, ou l’Etat, dont le girondisme est bien connu.

Mais déjà, on s’affaire. Un concours a été lancé sur Internet pour choisir le visuel que pourrait présenter la carte basque de crédit. L’avis des participants comptera pour 50% dans le choix final, puisque un jury composé de personnalités locales sera appelé à trancher.

On y trouve la présentatrice de TV Olivia Adriaco, Franck Dolosor (EITB–France Bleu Pays basque), François Verdet (Surfrider), Jean-Louis Irazoqui (designer), Poly Berin (verrier), Martine Bouchet (Cade), Gilles Chaudière (Sokoa), Maika Etchecopar (chanteuse) et notre très aimée Maialen Errotabehere, chanteuse qu’on ne présente plus.

Le graphisme retenu sera connu dans les heures qui viennent. Presse Lib’ ne manquera pas de vous le présenter, gratuitement. Agur.