Edito

Au coeur d’une activité politique intense, entre l’installation des nouvelles Municipalités et le remaniement gouvernemental, plusieurs millions de Français se sont offerts une pause sportive. Grâce au Paris Saint-Germain, génération Qatar, un club tricolore peut à nouveau rivaliser avec les grands d’Europe, maîtres de la planète foot.

Mais, Paris ne peut le faire qu’en s’inscrivant dans cette mondialisation souvent décriée, et pourtant incontournable. Les mauvais esprits relèveront qu’il y avait bien peu de Français sur le terrain du Parc des Princes pour ce quart de finale de la Ligue des champions. C’est oublier que le « kaiser » du tout puissant Bayern de Munich n’est autre que le tricolore Franck Ribéry, que l’immense Real Madrid n’est pas prêt de lâcher son buteur Karim Benzema et son entraîneur adjoint Zinedine Zidane.

En attendant, le public parisien et les téléspectateurs français se sont régalés avec la superbe victoire (3-1) des troupes du champion du monde Laurent Blanc sur celles du meilleur entraîneur du moment, le Portugais José Mourinho, à la tête de Chelsea, leader du championnat anglais. Buts pour Paris par les Argentins Lavezzi et Pastore, par Luiz contre son camp (Brésil) sous la pression d’Ibrahimovic (Suède) ; but pour Chelsea par Hazard (Belgique). Mondialisation, vous avez dit mondialisation ?

François Loustalan