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Peio Larquié, l’homme du Pastis d'Amélie

La marmite à Pastis, Peio Larquié est tombé dedans tout jeune. Non pas le pastis apéro, mais le Pastis, gâteau gascon par excellence (histoire d'oublier les tiraillements géographiques entre béarnais et landais, optons pour le neutre gascon !). Et quand on dit "Pastis" aujourd'hui, on pense aussitôt au "Pastis d'Amélie", un délice absolu qui fond sous la langue, et se trempouille - ou pas - dans un bon café au lait... Cet emblème gourmand local est fabriqué à Mazerolles, en Béarn mais à la limite de la Chalosse landaise.

Peio Larquié, dont la famille est originaire du Tursan se revendique pourtant Béarnais avec une certaine fierté. L'histoire du gâteau qu'il fabrique aujourd'hui est digne d'un conte de fées : son arrière-grand-père, Pierre Larquier, ébéniste de métier natif du Tursan exerçant à Dax y rencontra un jour une belle béarnaise du nom de Marie-Amélie Baradat. L'amour et les ans firent le reste, alors que naissait le "Pastis d'Amélie" désormais élaboré et commercialisé par Peio.

À l'époque, le "Pastis" n'était une pâtisserie consommée en famille, et personne n'aurait songé à en déposer le nom, la marque ou la recette. On savait simplement qu'il était "particulièrement bon"... Il fallut attendre deux générations, et le père de Peio, boulanger, qui décida d'ajouter "Le Pastis d'Amélie" aux produits qu'il vendait dans son échoppe de Mazerolles. Désormais la pâtisserie a obtenu ses lettres de noblesse, remportant le "Coq d'Or 2009" et le "Goudot d'Or 2007". Mais ceux qui en parlent le mieux, sont les gourmands gascons qui feraient des kilomètres pour le déguster..."Le pastis d'Amélie", mélange d'amour et de qualité, la recette du succès ?