Vers la création d’Air Occitanie ?
Alors qu’Air France a confirmé une forte réduction des lignes avec les aéroports de province, la Région Occitanie étudie très sérieusement la création d’une compagnie aérienne régionale. Tarbes et la Bigorre sont en première ligne, notamment avec les nombreux avions cloués au sol et stockés par Tarmac Aerosave sur l’aéroport. On devrait en savoir plus dans les prochains jours.
Comme nous l’avons déjà annoncé, Air France reprendra ses vols de Biarritz vers Paris-Charles de Gaulle le 8 juin avec jusqu’à 14 vols par semaine. La compagnie EasyJet a déjà repris ses liaisons avec le Royaume-Uni (Bristol) et Paris.
Des centaines d’entreprises de l’industrie textile ont lancé de très importantes productions de masques à la demande du gouvernement (Projet Résilience). Mais quelques jours après le déconfinement, les commandes des collectivités locales et des institutions ont été stoppées leur laissant sur les bras des quantités astronomiques de masques et des kilomètres de matières premières. Plusieurs de ces entreprises ont dénoncé également l'importation massive de masques de l'étranger, « alors qu'en parallèle l'État nous demandait d'augmenter nos cadences de production ».
Dax, Tarbes, Saint-Jean-de-Luz et Mauléon en Nationale ?
Les présidents de Fédérale 1 ont validé la création de ce nouveau championnat, passerelle entre le monde amateur et le monde professionnel. Il devrait comprendre une poule unique de 12 ou 14 clubs en position de viser une montée en Pro D2, tant sur le plan sportif que budgétaire. Ces clubs devraient bénéficier d’un coup de pouce financier de 100.000 euros, lié à leurs efforts au niveau de la formation. 18 clubs ont été invités à confirmer (ou pas) leur candidature, d’ici mardi. Dans l’ordre de leurs résultats sportifs : Albi, Massy, Bourg, Cognac- Saint-Jean d’Angély, Blagnac, Narbonne, Dijon, Dax, Nice, Tarbes, Saint-Jean-de-Luz, Suresnes, Aubenas-Vals, Mauléon, Vienne, Trélissac, Bourgoin et Chambéry.
Gonzalo Quesada à Paris, le retour
L’ancien joueur puis coach du Stade Français et entraîneur de Biarritz est le nouveau manager du club parisien. Il gardera à ses côtés les deux entraîneurs, Julien Arias et Laurent Sempéré, et fera venir Christophe Moni, comme team manager. L’Argentin s’est laissé tenter après la mise à l’écart des Jaguares du Super Rugby.
Le nouveau pensionnaire de la Ligue 2 construit son entrée dans le monde professionnel. Le président, Bernard Laporte-Fray, et le vice-président, Joël Lopez, étoffent leur staff qui comprendra six personnes, dont : Benjamin Roumegoux et Aude Sibut, chargés de développer les partenariats ; Antoine Perpignaa, à la communication, et un community manager ; des responsables pour la sécurité et la billetterie.
Laurent Cochain, directeur de Keolis Pyrénées, a été élu à la tête du Tarbes Gespe Bigorre, qui évolue en Ligue Féminine comme Basket Landes. Il ; prend le relais de Philippe Fournadet, le fondateur de Tarmac Aerosave.
Le petit train de la Rhune qui grimpe
Depuis samedi, il a repris du service calmement jusqu’au col de Saint-Ignace. Le site qui appartient au Département des Pyrénées-Atlantiques, est géré par l’Etablissement public des stations d’altitude. Il va devoir accélérer pour tenter de rattraper les quelque 70.000 visiteurs perdus pendant le confinement. En 2019, il avait transporté près de 340.000 passagers.
Réouverture des frontières dans l’Union européenne
Elle devrait se faire progressivement à partir de début juillet, même si plusieurs pays ont déjà anticipé l’accueil des touristes du monde entier. C’est notamment le cas de l’Espagne, de l’Italie, du Portugal et de la Grèce qui ont déjà lancé de grandes opérations séduction. De son côté, la Commission européenne veut coordonner la levée de tous les contrôles et restrictions aux frontières intra-européennes d'ici la fin juin, puis une levée progressive des restrictions aux frontières extérieures à partir de début juillet. La concurrence s’annonce féroce.
Pas de grand soir énergétique !
Selon le patron de Total, Patrick Pouyanné, la transition énergétique ne pourra se faire que progressivement : « Les écologistes pensent qu’on aura tout changé en 2025 ou en 2030. Mais il est impossible de bouger la demande en énergie, qui est aujourd’hui à 80% fossile, aussi rapidement (…) Le GIEC évoque une division par deux des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 si l’on veut maintenir le réchauffement à 1,5°C, mais cela n’arrivera pas si vite. La planète n’est pas capable de changer du jour au lendemain ».
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