Un PPP gagnant-gagnant. Ok, kézaco ? On vous explique. PPP est l’acronyme de Partenariat Public-Privé. Et le tout premier, en janvier 2008, contrat de partenariat unique, a été lancé par le Ministère français de la Défense qui l’a confié à HeliDax.
La société basée au sein même de l’Ecole de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (EALAT) à Dax, est née de l’association de Babcock Mcs France et de DCI. Sa vocation est de fournir à l’EALAT (école de formation de pilotes d’hélicoptères à vocation interarmées et internationale) des heures de vol requises pour la formation de base des pilotes des Armées (terre, mer, air), de la Gendarmerie nationale, entre autres bénéficiaires. Le contrat prévoit la mise à disposition d’appareils modernes et les services de maintenance qui y sont associés.
En tout, ce sont quelque 68 personnes qui travaillent au management, aux ateliers, à la navigabilité, la mise en œuvre ou la logistique, tandis que d’autres forment les pilotes étrangers ou se chargent de la maintenance des moteurs d’hélicoptères.
Pour la bagatelle d’un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros. Deux hangars (4.000 mètres carrés au total), un atelier de 4.200 mètres carrés, le logiciel AMS pour la navigabilité, un paquet de certifications les 100.000 heures de vol passées en 2015, et roule, ma poule, ou plutôt, vole mon hélico tout beau !
Ne voulant pas mettre toutes les pales dans le même hélicoptère (adaptation aéronautique des œufs dans le même panier), voici que HéliDax sous-traite pour Safran Helicopter Engines à Tarnos, l’ex Turboméca, pour quelque 2 millions de chiffre d’affaires supplémentaire, ce qui ravit l’Etat, grappillant des subsides sur l’ensemble.
Voilà, vous savez désormais qu’à la question « c’est quoi un PPP gagnant-gagnant ? », il faut répondre « HeliDax ». Cela devrait vous valoir une solide réputation dans les dîners mondains. Ou toujours pas…
https://youtu.be/sdAYjpvV-ho
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