Lors de leur mise en vente en 2019, confiée à Envinergy, neuf candidats avaient postulé. Le choix s’est finalement porté sur Hydrocop et Sudhydro, réunis sous la nouvelle société commune Aqua 65. Un succès qui pourrait bien en appeler d’autres.
Ce premier achat en commun s’élève à 6 millions d’euros, auxquels viendra s’ajouter la même somme pour les travaux. Objectif : doubler la capacité de production de 3,7 GWh/an actuellement, à plus de 8 GWh.
En rachetant en 2018 la société NEH, acteur majeur implanté dans les Alpes, Hydrocop s’était hissé au 4e rang de producteur hydroélectrique français. L’entreprise, qui compte aujourd’hui à son actif 27 centrales sur tout le territoire, produit annuellement 330 GWh. L’an passé, son chiffre d’affaires s’élevait à 20 millions d’euros.
De son côté, Sudhydro regroupe sept entreprises locales de distribution (ELD), également réparties sur le territoire.
La mutualisation de leurs moyens respectifs était une opportunité redoutable pour s’introduire sur le marché hydroélectrique, et ce premier coup de maître en est bien la preuve.
Pour Marc Loisel, ex-président d’Hydrocop, il était en effet indispensable de diversifier les sources de production d’énergies renouvelables. Bien installé dans les Alpes grâce à l’acquisition de dix-neuf centrales, il s’agissait maintenant de s’implanter dans les Pyrénées pour tirer profit au maximum de l’enneigement.
Quant à Philippe Rufat, le directeur général de Sudhydro, déjà propriétaire de trois centrales sur le Gave de Pau et celui d’Ossau, cette première opération réussie permettra de renouveler d’autres partenariats à l’avenir, sur divers territoires, tout en partageant les mêmes valeurs avec son nouveau partenaire.
Les travaux débuteront donc à Latour par le remplacement des trois groupes kaplan actuels par un seul, permettant un gain de 100 KW, et l’installation à Vizens de deux nouveaux de 500 KW chacun, en renfort du seul en place à ce jour.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire