Telle celle qu’il va présenter en cette fin d’année à la Gare du Midi, intitulée « Noé », sur fond de la Messa di Gloria, de Rossini.
Un spectacle qu’il avait dévoilé en janvier à Saint-Sébastien et fait connaître aux Parisiens, au théâtre de Chaillot en mai dernier. Il était donc plus que temps que les amateurs de la Côte basque le découvrent.
Et pour vous le présenter, rien de mieux que les propres mots de Thierry : « À travers le mythe du Déluge, Noé incarne une sorte de rupture dans l’histoire de l’humanité. Résumant le passé et préparant l’avenir, il symbolise la naissance d’un nouveau monde, meilleur que le précédent. Une seconde Création gommant la première, altérée par le mal et la défaillance des hommes. Chemin faisant, nous n’embarquons pas l’intégrale des animaux, juste une humanité en mouvement, figure symbolique et dansante de Noé, nouvel Adam non pas tiré de la terre, mais de l’eau. »
Déjà auteur de quatre-vingts chorégraphies, Malandain continue de créer un répertoire où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Sa recherche du sens et de l’esthétisme guide un style intemporel et sobre. Sa culture est celle du ballet classique et sans complexe, il y demeure attaché.
Sans surprise, vous pourrez constater que Malandain fait de nouveau dans le grand : 70 minutes de spectacle, et 22 danseurs zé danseuses pour occuper la scène. Un vrai spectacle de fêtes que cette invitation à embarquer dans cette chaloupe, avant… le Déluge !
https://vimeo.com/202203262
Photos : Malandain Ballet - Olivier Houeix
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