Après avoir travaillé pendant sept ans dans le marketing et le marketing digital pour Engie et GRDF, Marie Mesure a rejoint son conjoint à Pau en septembre 2018.
« La première fois que je suis venue à Pau, j’avais quatre heures entre l’arrivée de mon train et le check in de ma location d’appartement. Je trainais ma valise à roulettes sur les pavés de Pau quand mon conjoint m’a suggéré de demander au café où je déjeunais de garder mon bagage. C’est comme ça que l’idée de lancer une consigne à bagages est née », raconte Marie Mesure.
Aujourd’hui, ce service est disponible dans 15 villes de France. Vous pouvez ainsi stocker les bagages chez des commerçants partenaires d’Edmond Voyage à Grenoble, Pau, Biarritz, Lourdes, Montpellier, Nîmes, l’ile de Ré et l’ile d’Oléron, Tours, Amiens, Toulouse...
Un système gagnant-gagnant
Chaque année, le site Edmond Voyage enregistre environ 2.000 bagages. Le principe est simple : avec Edmond Voyage (un jeu de mots pour « Aide mon voyage »), fini la galère ! Les voyageurs réservent en quelques clics sur internet, même à la dernière minute, et déposent leurs affaires chez un commerçant partenaire pour seulement six euros par jour et par bagage. Les utilisateurs peuvent être en transite, être sur place, mais n’avoir leur logement ou leur train que le soir, ou simplement venir visiter la capitale béarnaise le temps d’une journée.
A Pau, la petite start-up collabore déjà avec trois partenaires (près de la gare et du centre-ville). « Ҫa peut être des fleuristes, des hôtels, des espaces de co-working, des magasins… L’idée est d’avoir des plages horaires assez larges pour pouvoir fournir un service 7j/7 et un lieu pour stocker les bagages en toute sécurité. Au total, je travaille avec environ 35 partenaires ».
Au-delà de rendre service aux voyageurs, cela permet aux professionnels de faire connaître leur établissement à une nouvelle clientèle et leur offre une source supplémentaire de revenus (3 euros par bagage gardé par jour).
Cette année, en plus de développer son offre sur les côtes basque (Saint-Jean-de-Luz et Bayonne) et landaise (Capbreton), l’auto-entrepreneuse paloise va s’attaquer à une nouvelle clientèle : les deux roues. Qu’ils soient cyclistes ou motards, ce public a également besoin de mettre son équipement, souvent encombrant, en sécurité pour visiter la ville en toute tranquillité.
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