Alors que le médiateur Jean Auroux, ancien ministre socialiste du Travail, semble avoir mis sur une voie de garage la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Hendaye, via les Landes, il a émis un avis favorable concernant la liaison vers Toulouse.
En attendant une ouverture éventuelle en 2024, il préconise six trajets aller-retour par jour sur la ligne Paris-Bordeaux-Toulouse. C’est le gouvernement qui devrait trancher en juillet.
Ce qu’il faut savoir…
La LGV Paris-Bordeaux devrait entrer en service le 2 juillet 2017, mettant la métropole girondine à 2 heures de la capitale et Toulouse à 4h12, au lieu de plus de 5h à ce jour.
A partir de cette ouverture, Jean Auroux propose d’assurer 6 trajets par jour entre Paris et Toulouse, dont 5 desserviront Agen et 4 Montauban.
De plus, dans son rapport, le médiateur a émis un avis favorable au prolongement de la ligne à grande vitesse jusqu'à la Ville Rose. Cette liaison permettrait de réduire d’une heure le trajet Toulouse-Paris (3h15) à l’horizon 2024.
Reste que le financement de Tours-Bordeaux n’est toujours pas assuré, et encore moins celui entre Bordeaux et Toulouse, de nombreuses collectivités territoriales ayant suspendu leurs engagements financiers.
Cette nouvelle annonce de Jean Auroux semble condamner un peu plus encore la liaison entre Bordeaux et Hendaye en passant par Mont-de-Marsan, Dax et Bayonne. Quant à la LGV vers le Béarn et la Bigorre, plus personne ne l’évoque.
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