Michel Rouanet l'avait annoncé, dès 2014, au moment de passer la main, il ne souhaitait pas que son entreprise tombe dans n'importe quelle escarcelle industrielle. Car l'enseigne de boulangerie et pâtisserie "L'épi béarnais" à Orthez, s'est fait, depuis sa création dans les années 90, un solide nom et une réputation assortie, sans oublier un chiffre d'affaires florissant.
D'autant qu'elle approvisionne aussi les sites du Fournil de Papy, la boulangerie du Foirail, toujours pour Orthez, mais également deux autres sites à Tarbes, un à Pau, un à Artix et un au Pays basque, à Biarritz. Solide qu'on vous dit !
Ce qu’il faut savoir…
Et comme déjà murmuré en 2014, c'est bien à Baghera Développement, filiale des Girondins de JPG, que Michel Rouanet a confié les rênes. Dès 2014 justement, on avait ainsi pu noter l'apparition de trois "Fournils de Baghera" à Mérignac, Bordeaux-Lac et Châtelaillon-Plage en Charente.
L'Epi Béarnais et ses 70 à 80 salariés devraient donc changer de couleurs, ainsi que de bannière, mais sans douleur, puisque ne sont annoncés ni pertes d'emplois, ni relâchement de la qualité, bien au contraire, car il semble que l'exigence soit l'une des volontés essentielles de Baghera au moment de débarquer dans notre région.
Et si leur développement n'a pas vocation à devenir national, ils envisagent une vingtaine de boulangeries supplémentaires à récupérer seulement sur la façade Atlantique, du Béarn jusqu'en Charente.
Il faudra donc s'apprêter à voir les couleurs rose et noir de Baghera se multiplier dans le Sud-Ouest comme autant de... petits pains.
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