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Publié le

Culture surf underground

LOG, ça veut dire expo de talents
PL OLATU LEKU

Ça glose sévère dans les milieux du surf underground : "t'es allé à l'expo LOG ?" et...

Oh non, ne nous dites pas que vous ignorez de quoi nous sommes en train de parler ? Impossible que vous ayez échappé à cette exposition d'un genre tout à fait différent, ouverte du 12 février au 12 avril, à l'espace Olatu-Ketu d'Anglet. Sous l'impulsion de la Chambre de Commerce et d'Industrie, des artistes amateurs de culture surf underground ont fait de la récup', dans le thème respect du bois et de la nature, un véritable biais d'expression créatif.

Ici, on retrouve des palettes de bois sur lesquelles les graphistes s'en sont donné à coeur joie. Ou qui abritent des rétrospectives photos. Parfois, ce sont d'anciennes planches de skate reconverties en support artistique, comme ce "Guernicaskate", version largement revue et très corrigée du célèbre Guernica de Pablo Picasso. Réalisée par Nils Inne, ancien skateur professionnel devenu artiste. Ou encore une vidéo sur le skate réalisée par Sébastien Abès, et projetée sans discontinuer sur un mur blanc.

Le flyer et la page facebook de LOG (Lord of ground) évoquent la "crème de la création made in Pays basque". De fait, on y retrouve Benjamin Jeanjean, Binch Aquashots, G.L Wizard ou Woodiart, ce dernier connu pour être l'un des organisateurs du Surf punk invitational, dont la 2ème édition a eu lieu à l'automne à Hossegor. Mais qui s'agace un peu que l'on étiquette trop vite ce "concept store" comme rattaché au monde "hipster" (phénomène datant des années 40, à l'origine utilisé pour le milieu du jazz et du bebop, un style de vie où l'humour, la cool attitude, une façon différente de se vêtir, une conduite sexuelle libre, une nonchalance par rapport aux codes établis, sont mis en exergue).

De toute façon, l'essentiel n'est pas dans ces "catalogages" trop rapides, dont la France est si friande, mais dans l'expression artistique brute qui s'invite à la pépinière d'entreprises d'Anglet, et qui rappelle que la création est une liberté essentielle, l'art une ouverture sur le monde qui nous entoure, et que chaque mouvement, underground ou pas, nous force à réfléchir autrement et à élargir notre champ de vision.

En somme, que du bon !

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