Ahmed Allal, chercheur en physique des polymères est à l’origine de ce projet européen pour créer un écoplastique. Après cinq années de recherche et de développement, les chercheurs sont finalement parvenus à mettre au point Vitastrim, le tout premier plastique écoresponsable breveté à usage alimentaire (car sain et sans effet endocrinien, réutilisable et recyclable).
En 2018, Ahmed Allal a co-fondé Noostrim afin d’utiliser cette solution innovante pour fabriquer la Strimbox : une gamme de plusieurs contenants alimentaires connectés, réutilisables (jusqu’à 500 fois) et recyclables. « Le plastique est un matériau vertueux lorsqu’il est utilisé de manière responsable », assure Jean-Marc Bongiovanni, le directeur de Noostrim.
Une solution innovante pour la restauration collective et l’événementiel
Cette gamme se compose de barquettes de différents formats (basé sur la norme GN) avec leurs couvercles, de bols, de gobelets et de pichets destinés à la restauration collective (le portage de repas, les secteurs de l'aérien et du ferroviaire), les cuisines scolaires pour les liaisons froides, au marché de la restauration des villes et des traiteurs et à l’événementiel.
Grâce à son innovation, la start-up souhaite ainsi créer une économie circulaire de territoire : les contenants sont fabriqués dans le laboratoire palois, puis lavés par la Croix Rouge Béarn Solidarité grâce à l’installation d’une cabine de lavage. Les contenants pas utilisés ou lavés sont ensuite réutilisés dans d’autres manifestations.
Noostrim s’occupe ainsi de la logistique de plusieurs événements dans le Pays basque, les Landes, le Béarn et plus généralement en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. À titre d’exemple, il y a quelques mois, la start-up paloise a signé un contrat de trois ans avec la Section Paloise pour fournir de nouveaux verres en plastique au club de Top 14.
En ce qui concerne la restauration collective, Noostrim vient de réaliser une première expérimentation grâce à la cuisine centrale de l’agglomération paloise, responsable des menus des écoles et des centres de loisirs du secteur.
« Ce contenant s’intègre dans une boucle vertueuse incluant le transport, le lavage, le reconditionnement, mais aussi le recyclage de l’ensemble de nos barquettes tout en favorisant l’économie locale et circulaire », raconte Jean-Marc Bongiovanni.
Dans les prochains mois, Noostrim va faire des essais grandeur nature sur une durée de 12 mois pour se perfectionner.
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