Nous vous parlons d'un temps que les moins de vingt ans peuvent connaître ! Il y a peu encore, les vendeurs de produits de bios étaient considérés comme des "bizarres", et les consommateurs au mieux comme des hurluberlus, soixante-huitards attardés.
Pour trouver un produit bio, il fallait faire des kilomètres, et se soucier de l'environnement, c'était un truc de marginal. Mais voilà, le temps et la planète ont fait leur oeuvre, et le souci de santé et de bien-être se sont développés face à une mondialisation préoccupante.
Le bio, tout le monde ou presque s'y est mis, et si ce n'est pas le cas, au moins le phénomène n'est plus considéré comme une simple mode de bobo, mais bien comme un secteur d'avenir autant que de nécessité. Celui qui ne s'y est pas trompé, c'est Yann Charon.
Il a suivi l'évolution du bio comme un fervent défenseur de sa cause. Mais attention, pas comme un fanatique. Vigilant et militant, c'était déjà pas mal. D'abord sur les marchés locaux, avant de créer ses entreprises.
Et depuis vingt-deux ans maintenant, c'est l'histoire d'un parcours qui s'est transformé en réussite, sans sacrifier aux sirènes de la malbouffe ou des OGM rois.
Au départ était l'Épicerie verte à Oloron. Aujourd'hui, il est à la tête de trois boutiques, à Oloron, Pau et Lons, emploie 54 personnes, et réalise 9 millions de chiffre d'affaires par an. En appliquant une éthique singulière, des produits de choix certes, mais une véritable attention à ses employés, leur formation, l'accueil réservé à la clientèle.
Du tout bio, tout beau, tout bon...
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