« Pour donner quelques chiffres estimatifs, le marché en Grande-Bretagne avoisine les 6.000 hectares, il est environ de 2.000 hectares en Allemagne, et la France stagne encore en dessous de 500 hectares. L’explication vient probablement d’une méconnaissance de ce produit chez les particuliers, mais aussi chez certains professionnels qui n’ont pas encore franchi le pas de le proposer à leurs clients », explique la marque sur son site.
En 2020, Covergarden aurait tout de même fourni 85 hectares de pelouse à ses clients. Ses récolteuses automatiques peuvent en prélever jusqu’à 20.000 m2 par jour sur sa gazonnière. La structure compte aujourd’hui une douzaine de salariés. Elle peut s’appuyer sur ses deux boutiques en propre (Mios, Nice) ainsi que sur un réseau de 45 revendeurs à travers l’Hexagone.
Dirigée par l’agronome Arnaud Dugast, cette marque girondine est souvent présentée comme le fournisseur de la pelouse du Camp Nou, où s’illustrent les exigeants manieurs de ballon du FC Barcelone. Une référence de prestige qui fait la preuve de la qualité des gazons de Covergarden, qu’on va aussi retrouver sur de nombreux autres stades, sur les greens (comme à Biarritz), dans les jardins et lieux publics (comme récemment sur la place Gambetta de Bordeaux) ou tout simplement chez les particuliers.
Du nouveau en 2021…
En ce début d’année 2021, Covergarden fait l’actualité avec plusieurs annonces. D’abord, la marque a revu les formats de ses rouleaux, désormais « plus légers et plus facilement manipulables, avec un impact transport réduit ». Elle est aussi devenue récemment le distributeur exclusif en France de Novogreen, qui dispose de la plus grande gazonnière d’Espagne, avec 300 hectares de production et 18 variétés naturelles. Ensuite, Covergarden continue d’investir dans des mélanges écoresponsables avec son « éco-trèfle ».
« Pour le gazon, le trèfle est le parfait engrais à libération lente », indique la marque, qui met en avant la durabilité de sa variété, ainsi que les aspects économique et esthétique : mêlant micro-trèfle gazonnant et graminées, son gazon est vert plus tôt et plus tard dans l’année et « possède une bonne couleur d’été, comme il est particulièrement résistant à la sécheresse grâce à son enracinement profond ».
Enfin, Covergarden a réaffirmé sa volonté de digitaliser l’activité d’entretien des espaces verts. Elle aurait investi 700.000 euros et recruté 5 personnes pour développer Platform.Garden, application payante disponible sur les stores d’Apple et Google.
Via cet outil, les utilisateurs auront accès au catalogue de Covergarden et aux produits écoresponsables de fournisseurs tiers, à des conseils d’entretien et à des outils d’analyse et d’alerte. Les paysagistes, les responsables techniques des collectivités et autres greenkeepers pourront signaler un risque de maladie ou une présence de bio-agresseurs sur leurs terrains, ou bien être avertis par leurs homologues.
Le système s’appuie en outre sur un moteur d’analyse prédictive capable d’exploiter une batterie de paramètres, comme par exemple les données météo. À travers cette plateforme, Covergarden espère bâtir la première communauté européenne des professionnels de l’espace vert. Une communauté dont fait déjà partie l’Agref (association française des personnels d’entretien de terrains de golf) et que pourraient rejoindre d’autres interprofessions.
En attendant, Covergarden aurait l’ambition d’investir 1,5 million d’euros en recherche et développement d’ici 2023. En 2019, la société Sitoflor avait déclaré un chiffre d’affaires de 5,7 millions d’euros.
Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici
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