Les excursionnistes ont été au rendez-vous, en particulier les jeunes adultes. Si la clientèle touristique marque le pas, les 18-25 ans sont venus plus nombreux, confirmant une dynamique déjà observée au printemps. À l’inverse, les Franciliens, très présents en 2024, ont été plus discrets cette année. De leur côté, les Espagnols ont franchi la frontière pour la journée, sans passer la nuit sur place.
Le Béarn tire son épingle du jeu avec une fréquentation stable. Seul le Haut-Béarn accuse un léger repli, compensé par la bonne tenue de la vallée d’Ossau. Le Pays basque, quant à lui, enregistre une baisse marquée, notamment sur le littoral et dans les hauts lieux touristiques comme Saint-Jean-Pied-de-Port. La Soule et la vallée des Aldudes s’en sortent mieux, notamment grâce à l’Euskal Trail.
L’événement sportif a en effet galvanisé la vallée, rassemblant 92.000 personnes, dont près de la moitié venue de l’extérieur. Plus de 4.000 nuitées ont été comptabilisées, et les logements affichaient complet dans un périmètre élargi. Ce succès populaire, qui a attiré 17 nationalités, a fortement dynamisé la fréquentation locale sur les quatre jours.
Le Département se prépare désormais à un week-end de Pentecôte prometteur. Les réservations sont en avance, notamment en Béarn, où l’on enregistre une progression de 11%. Le Pays basque reste stable. Avec un taux d’occupation attendu autour de 44%, la tendance est à l’optimisme.
Ces bons résultats en « avant-saison » viennent conforter les stratégies de promotion engagées depuis plusieurs années. L’Agence départementale du tourisme, en lien avec les Offices, œuvre à structurer une offre attractive hors été, avec des campagnes de communication ciblées et anticipées. L’arrivée de nouvelles clientèles plus jeunes et les efforts pour étaler la fréquentation au fil de l’année semblent enfin porter leurs fruits.
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850.000C’est le nombre de visiteurs dans le 64 pour le pont de l’Ascension
Ce long week-end a tenu ses promesses dans les Pyrénées-Atlantiques. Une telle affluence génère plus de 30 millions d’euros de retombées économiques.

C'est une performance intéressante, bien que légèrement en retrait par rapport à 2024, où le calendrier offrait cinq jours de pont grâce au 8 mai.
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