Pour les hôteliers, restaurateurs et cafetiers l’occasion n’est pas si fréquente de se retrouver et d’aborder ensemble les questions qui taraudent la profession. L’assemblée générale de l’UMIH 32, lundi 31 mars sera l’occasion d’échanger et de s’informer.
Premier point, la mise en conformité pour l’accueil des personnes en situation de handicap, effective en 2015. L’échéance approche et pour beaucoup de petits établissements, elle est synonyme de lourds travaux, difficiles à assumer. Bernard Ramounéda, président du syndicat se veut rassurant. La montagne à gravir n’est peut-être pas aussi impressionnante. Il met sur la table la possibilité pour les professionnels de réaliser un diagnostic à coût réduit.
En bref, consulter avant de s’affoler. « Nous avons passé une convention avec une entreprise qui propose ce genre de service. Grâce à un contrat de groupe, ceux qui le demandent pourront bénéficier d’une expertise sérieuse pour 250 euros environ » souligne Anne-Marie Ducoq, responsable administrative de l’UMIH 32 avant de rajouter « Il existe deux types de dérogations à cette obligation : l’impossibilité de réaliser, ces modifications à cause de l’emplacement de l’établissement, ou si un coût trop important mettait en danger son équilibre financier ».
L’assemblée abordera aussi les questions d’hygiène, si importantes du point de vue de la santé publique comme de l’image des établissements. Le syndicat n’a pas attendu pour se rapprocher du laboratoire A.Bio.C, qui réalise sur demande des contrôles sur les bonnes et moins bonnes pratiques prises au fil des années par les hôteliers restaurateurs.
« C’est informatif et cela permet, à condition d’appliquer les prérogatives conseillées par cette société, d’éviter de mauvaises surprises en cas de contrôle de la Direction des services vétérinaires » renchérit de son côté Bernard Ramounéda.
Egalement à l’ordre du jour de cette Assemblée générale, le label Maître Restaurateur. Ce label qui distingue les professionnels faisant le choix du fait maison à partir de produits locaux, souffrait d’un déficit de notoriété. Maître Restaurateur va voir son cahier des charges entièrement révisé.
Enfin, Anne-Marie Ducoq exhorte les établissements à renforcer leur présence sur Internet et à profiter ainsi de l’action du Comité départemental de tourisme du Gers qui renvoie les internautes vers les sites existants.
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