De nombreuses revendications sont portées par les agriculteurs de la France entière depuis un peu plus d'une semaine. Mais tout ça ne date pas d'hier, et les manifestations de ces derniers jours sont finalement l'explosion d'années d'accumulation. Dans les Landes, comme le rappelait Marie Hélène Cazaubon à l'antenne de nos confrères de France Bleu Gascogne, les Landes ont notamment perdu des accompagnements capitaux pour les éleveurs. « Nous sommes le seul département en France à avoir perdu il y a quelques années les zones défavorisées. Celles-ci permettaient à nos éleveurs de bovins d'avoir un accompagnement spécifique qui tenait compte de leurs particularités, de leurs difficultés, sur des territoires où il n'y a pas d'accès à l'eau ».
L'eau est d'ailleurs un élément majeur des revendications, notamment dans les Landes, où l'irrigation est importante. « Aujourd'hui, nous demandons le rétablissement, la sécurisation, de l'irrigation pour tous les agriculteurs avec des volumes de 2022. Ça, c'est très, très important ».
La liste est bien évidemment plus longue, avec des revendications à court, moyen, et long terme. « On a vraiment besoin que ce qui peut se faire facilement, rapidement, le soit. Vous savez, rétablir les droits d'eau pour tous les agriculteurs, cela ne coûte rien. C'est une volonté politique et cela, nous en avons besoin ». Marie Hélène Cazaubon reconnaît tout de même que toutes les demandes portées par les agriculteurs ne pourront pas être acceptées et réalisées en un instant. Dans le cas où le Gouvernement ferait la sourde oreille, la présidente de la Chambre d'agriculture des Landes s'attend à un maintien des actions menées par les agriculteurs.
Par ailleurs, depuis le début du mouvement, plusieurs organismes ont montré leur soutien aux agriculteurs. C'est par exemple le cas de Maïsadour qui a retourné ses logos sur la page d'accueil de son site internet, en soutien à la démarche « On marche sur la tête » apparue dans le Sud-Ouest, qui consistait à retourner les panneaux des communes locales.
Intervention complète de Marie Hélène Cazaubon – cliquez ici
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