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Ekosea voit toujours la vie et l’océan en bleu

Dernièrement, plusieurs beaux projets d’ici ont atteint leur objectif de collecte sur la plateforme de financement participatif dédiée à l’océan, aux activités de plein air et à l’environnement.
Entre l’expédition transatlantique Phoenix et les nouveaux outils numériques Sealocker et My-Sessions.com, la plateforme Ekosea continue de faire la preuve de son utilité pour les porteurs de projets en lien avec l’économie bleue.

Dans le petit monde du crowdfunding, Maël Prud’homme et sa plateforme Ekosea (désormais dotée d’un showroom à Anglet) avaient déjà montré que les projets en lien avec l’océan n’étaient pas qu’une simple niche marketing, mais un véritable phénomène de société, avec une population de plus en plus importante de jeunes entrepreneurs préoccupés par le climat et soucieux d’agi pour la préservation de l’environnement marin.

Les nombreuses campagnes en cours sur la plateforme prouvent que 6 ans après sa création, le modèle d’Ekosea continue de fonctionner et de séduire, permettant réellement aux porteurs de projets de lever des fonds non-négligeables. En ce moment, par exemple, un beau projet d’expédition transatlantique en voilier, baptisé Phoenix, a déjà collecté près de 30.000 euros à 15 jours de l’échéance, soit le double de son objectif initial, atteint seulement quelques jours après le lancement de sa campagne.

Une expédition transatlantique

Ce projet d’expédition a étapes, qui prévoit de rallier la Californie depuis la Bretagne, est principalement porté par les 4 futurs membres de l’équipage : l’officier de marine brestois Pascal Alphonse, la diplômée en biologie marine Océane Delion (originaire de Bidart), le responsable vidéo Anatole Tourquetil et l’organisatrice Bénie Igiraneza. L’expédition a pour but de rendre compte de diverses initiatives prises un peu partout en faveur de la sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité en milieu marin.

Pour cela, les 4 experts exploreront les herbiers marins des Canaries, les mangroves des Antilles françaises et du Costa Rica et les forêts de microalgues du Mexique. À chaque étape seront présentés des projets menés localement (bouturage de coraux, replantage de mangroves, récoltes de graines d’herbiers et transplantation d’algues). Présenté ce 11 novembre au showroom d’Ekosea, le projet bénéficie déjà du soutien de la Fondation de la Mer, de Sustainable Ocean Alliance, du ministère de la mer et des entreprises Tēnaka et Septentrion Environnement.

Grâce à la belle enveloppe financière déjà obtenue par le biais d’Ekosea, le petit équipage va même pouvoir aller plus loin que prévu en soutenant directement un projet de plantation d’une forêt de mangrove, et peut-être d’autres initiatives. Le départ est prévu à Brest en février prochain, et l’arrivée à San Diego en juin. Chacun pourra suivre l’expédition en temps réel et une web-série sera tournée et montée au gré des escales du voilier.

Les Landes en vedette

D’autres projets d’ici ont également atteint cette année leur objectif de collecte. On citera d’abord Sealocker, une intéressante idée d’appli de location/vente de planches de surf, projet mené depuis Soorts-Hossegor. « On travaille déjà avec plus d’une dizaine de partenaires, surfshops et shapers, pour proposer près de 100 planches », explique la jeune entreprise de Nicolas Farolfi, créée en juillet et qui vous propose de réserver votre planche en deux clics. « Pour les locaux, c’est l’opportunité de tester en illimité toutes les planches des shapers de la région, au travers d’une expérience inédite de test drive », précise-t-elle. Sealocker a collecté plus de 3.250 euros sur Ekosea.

Et pas de jaloux du côté de Capbreton, puisque Bertrand Delaveau y a lui aussi réussi son pari, avec plus de 2.000 euros glanés sur la plateforme pour sa startup My-Sessions.com, qui met en relation surfeurs et photographes en employant la reconnaissance faciale. Intéressant, quand on sait que « chaque année des dizaines de milliers de photos de surf errent sur les réseaux sociaux espérant croiser leurs surfeurs, sans succès ». My-Sessions.com revendique déjà plus de 1.700 inscrits et environ 600 sessions vendues.

Et puis quel que soit le résultat, une campagne Ekosea, c’est aussi un moyen de communiquer sur son projet à moindre frais et, pour le grand public, de découvrir de nombreuses autres initiatives originales et porteuses. On pourrait ainsi citer un autre projet landais suivi par l’Estia et initié par François Jaubert. Avec Trashboard, ce dernier s’est lancé dans la fabrication artisanale de planches de skate… en carton recyclé et résine biosourcée. Bravo donc à tous ces artisans du monde de demain, et bien sûr à Ekosea de les aider à avancer.

Plus d’informations sur le site internet Ekosea

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